KAUFMAN & BROAD : résultats semestriels en repli

11/07/2014 - 10:31 - Option Finance

(AOF) - Kaufman & Broad a réalisé au premier semestre, clos fin mai, un résultat net part du groupe de 11,4 millions d'euros, en repli de 34,1%, et un résultat opérationnel courant de 21,7 millions d'euros, en retrait de 28,8%. Le taux de marge opérationnelle courante du promoteur est de 5,1% contre 6,8% sur le 1er semestre 2013. Le chiffre d'affaires a, lui, reculé de 4,5% à 426,6 millions d'euros. Concernant son activité commerciale, Kaufman & Broad a annoncé que 2 601 logements avaient été réservés au premier semestre, en hausse d'un peu plus de 0,2%. En valeur, les réservations de logements s'élèvent à 525,2 millions d'euros (TTC), en hausse de 9%. Le groupe a poursuivi son désendettement avec gearing (ratio endettement financier net sur capitaux propres consolidés) de 22,5 % au 31 mai 2014, contre 26,6 % au 30 novembre 2013. Commentant ces chiffres, Nordine Hachemi, Président-Directeur Général de Kaufman & Broad SA, a notamment déclaré : " Le niveau des réservations a été stabilisé et le taux d'écoulement des nouvelles opérations a été satisfaisant, confirmant le bon positionnement de nos programmes ". S'agissant des perspectives, Kaufman & Broad souligne que les mesures récemment annoncées par le Premier Ministre en faveur d'une relance de la construction en France traduisent une réelle volonté d'infléchir les tendances défavorables du marché et devraient avoir un effet positif à moyen terme. Pour autant, un phénomène d'attentisme lié à leur délai de mise en oeuvre pourrait avoir un impact sur le second semestre, a averti le promoteur. Hors cet effet, Kaufman & Broad confirme ses perspectives d'un chiffre d'affaires sensiblement comparable à celui de 2013 et d'une marge brute en léger retrait sur l'ensemble de l'exercice.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

Le marché de l'immobilier ancien résiste, comme l'atteste le bilan dressé par les notaires pour 2013. Sur le plan national la baisse moyenne des prix des logements anciens s'est limitée à 1,4% sur un an, aussi bien pour les appartements que pour les maisons. Le recul est plus prononcé en Ile-de-France (- 1,9%) que dans les autres régions (- 1%). Quant au volume des transactions, il a progressé de 2,7% par rapport à 2013. Cette année, les notaires estiment que la lente érosion des prix, qui devrait se poursuivre, devrait permettre une remontée du nombre des transactions. Du côté du logement neuf, du fait d'un recul de 13% des permis de construire octroyés et des mises en vente de logements neufs l'an dernier, les promoteurs craignent que les ventes retombent cette année sous la barre des 70.000 logements, leur plus mauvais niveau depuis 1995. L'an passé, seuls 40% des logements ont été vendus à des investisseurs en locatif, contre 60% en 2010 avec le régime Scellier. Les ventes à investisseurs ne se sont donc élevées qu'à 30.000 (sur 75.000 au total), et ont reculé de 4% en un an. FTB/ACT/