SODIFRANCE : chiffre d'affaires semestriel en baisse

05/08/2014 - 18:22 - Option Finance

(AOF) - Sodifrance a dévoilé, après Bourse, un chiffre d'affaires en retrait de 4,7% à 34,4 millions d'euros au titre du premier semestre. Le SSII estime ce recul imputable à l'arrêt d'un grand contrat dans le secteur public que l'atonie du marché actuelle ne permet pas de compenser. Ainsi, le groupe estime que cette tendance baissière prendra fin en fin d'année 2014. De facto, le taux d'activité est en recul à 83,6% sur la période, contre 85,3% sur la fin du semestre de l'année précédente et les effectifs ont connu une décroissance de 4% à 862 collaborateurs. En guise de perspective, Sodifrance estime que dans un environnement économique difficile où l'investissement informatique demeure contraint par la recherche d'économies, un fort levier d'investissement se confirme autour de la transformation vers le digital. Ainsi, le groupe estime avoir à constituer les équipes d'experts et les partenariats nécessaire " pour répondre aux besoins de ses clients dans ce domaine et va continuer de s'y renforcer dans les mois à venir ".

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Le marché français des services informatiques a légèrement reculé de 0,3% en 2013, et représente 30 milliards d'euros. Néanmoins, les performances opérationnelles des principaux acteurs se sont généralement améliorées l'an passé. GFI Informatique a affiché un chiffre d'affaires en hausse de 11,3% à 742,7 millions d'euros, et un bénéfice net en progression de 16,4%, à 13,5 millions d'euros. En 2014, le marché français du conseil et services informatiques devrait afficher une croissance de 1,4% selon le Syntec numérique. Sur les cinq dernières années, les fusions et acquisitions ont été limitées dans le secteur. Pourtant, après la reprise d'Euriware (Areva) par Capgemini, le rapprochement entre Steria et Sopra marque la reprise du mouvement de consolidation. Certains analystes estiment que cette évolution est rendue nécessaire par la baisse progressive de l'intensité capitalistique du secteur et le ralentissement de sa croissance organique. Les intervenants doivent également satisfaire les nouveaux besoins de leurs clients dans les services à la mobilité, l'informatique en nuage ("cloud computing") ou les réseaux sociaux. FTB/ACT/