SPIR COMMUNICATION : nouveau trimestre de baisse de l'activité

24/10/2014 - 10:02 - Option Finance

(AOF) - Le chiffre d'affaires de Spir Communication a poursuivi son repli au troisième trimestre, abandonnant 2,3% par rapport à la même période un an plus tôt, à 106 millions d'euros après la baisse de 1,5% du trimestre précédent. Sur neuf mois, le recul de l'activité du groupe de presse atteint 0,9%, à 344,4 millions d'euros. Sur les trois derniers mois, l'activité de diffusion d'imprimés publicitaire, premier segment du groupe, a vu son chiffre d'affaires croître de 2,7% à 67,6 millions d'euros et demeure le seul pôle en croissance. Les médias de la thématique immobilière édités par Spir, comme Logic-immo.com, sont restés presque stables (-0,1%) à 19 millions d'euros. Les médias généralistes chutent de 20% en termes de revenu, à 12,8 millions d'euros. Enfin, l'activité d'imprimerie a cédé 13,7% à 6,6 millions d'euros Concernant ses perspectives pour l'ensemble de son exercice 2014, Spir Communication dit tabler sur un résultat opérationnel courant consolidé proche de celui de 2013, alors ressorti en perte de 1,6 million d'euros.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

La presse écrite française a continué à éprouver des difficultés l'an passé. Le chiffre d'affaires du secteur (quotidiens et magazines) a, en effet, perdu 5,3% en 2013, atteignant 8,25 milliards d'euros. C'est la sixième année consécutive de baisse d'activité pour le secteur. Cette évolution négative a surtout été provoquée par une baisse des recettes publicitaires, qui n'a pu être compensée par la progression des recettes numériques. La Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) estime que ces dernières représentaient à peine 5% du chiffre d'affaires des trois cents plus grands acteurs de la presse en France en 2013. L'an passé les ventes de diffusion (ventes au numéro et abonnements) ont baissé de 3,5% et les recettes publicitaires ont chuté de 8,5%, suite au recul des recettes liées à la vente d'encarts et aux petites annonces, qui souffrent particulièrement de la mauvaise conjoncture. La DGMIC prévoit que le secteur de la presse écrite française est installé de façon durable dans un cycle négatif et que son modèle économique doit se transformer en profondeur. FTB/ACT/