EDENRED nomme un nouveau directeur général pour l'Amérique latine

28/10/2014 - 09:08 - Option Finance

(AOF) - Edenred a annoncé mardi la nomination de Diego Frutos en tant que Directeur Général Amérique latine hispanique et du Nord au sein de son Comité Exécutif. Agé de 44 ans, diplômé en Technologies de l'Information et titulaire d'un MBA de l'IAE Business School de Buenos Aires, Diego Frutos a démarré sa carrière en 1989 en tant que programmateur et analyste informatique dans différentes entreprises en Argentine, précise le groupe de titres prépayés de services aux entreprises. Diego Frutos intègre ensuite Edenred Argentine en 1995 en tant que chef de produit Ticket Car. En 2006, il est nommé Directeur de l'activité Gestion des frais professionnels d'Edenred Mexique, puis Directeur Commercial en 2009. Depuis 2011, il occupait le poste de Directeur Général de la filiale. Diego Frutos prend la succession de Jean-Louis Claveau, qui restera en fonction jusqu'au 31 octobre 2014, après près de 17 ans à la tête de la zone Amérique latine et plus de 38 ans de carrière dans le Groupe.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial, devant Sodexo, des titres de services (tickets restaurant pour 75 %, chèques vacances et autres bonus aux salariés pour 8 %, gestion des frais professionnels pour 12 % et chèques cadeaux et autres " vouchers " pour 4 %) avec 10 % du marché ; - Positionnement sur un marché très porteur, avec des positions fortes en Amérique latine (la moitié des facturations), notamment au Brésil, premier marché mondial, et en Colombie avec le rachat de Big Pass (20 % du marché local) ; - Deux catalyseurs de croissance : hausse du taux de pénétration, notamment dans les PME, et passage du ticket papier au numérique, avec un objectif de 75 % des émissions en numérique fin 2016, contre 58 % fin 2013 ; - Forte expérience dans le numérique, segment à forte rentabilité sur plusieurs pays (85% du volume d'émission au Brésil, 100% au Royaume-Uni, 100% en Turquie...) ; - Valeur protectrice contre l'inflation via les placements financiers de la trésorerie et l'augmentation mécanique des valeurs faciales des tickets ; - En Europe, retour à une croissance proche de 6 %, notamment en France grâce aux chèques emploi service (Cesu) et prise de position de leader en Finlande avec l'acquisition de Nets Prepaid ; - Flux de trésorerie récurrents assurant une très bonne rémunération des actionnaires, avec un pay-out de 96 % en 2013.

Les points faibles de la valeur

- En Europe, sensibilité à la dégradation de l'emploi salarié en Europe (47 %, dont 17 % en France), à l'évolution de la législation fiscale et impact des titres " perdus/périmés " sur le résultat opérationnel ; -Impact défavorable des monnaies d'Amérique latine sur le bénéfice ; - Rémunération de la trésorerie sur les titres affectée par la faiblesse des taux d'intérêt ; - Société endettée en euros alors qu'une grande partie de la trésorerie est en monnaies émergentes.

Comment suivre la valeur

- Elément clé de l'appréciation de la société : l'évolution du volume d'émission ou somme de la valeur faciale des titres et chèques émis ; - Programme " Inventer 2016 " : hausse de 2 à 5 % du taux de pénétration des marchés existants et de 3 à 5 % des nouveaux clients, création de nouvelles solutions (dématérialisation, tickets culture ou essence...), extension de la couverture géographique (6 nouveaux pays entre 2010 et 2016) et hausse de la valeur faciale des programmes ; - Intégration de C3 Card au Emirats arabes unis et retombées du partenariat avec American Express ; - Croissance du secteur " Expense management " (gestion des frais de voyage et des flottes de véhicule) dont la part dans les volumes émis devra passer de 12 % environ en 2013 à 20 % en 2016; - Réalisation des objectifs 2014 d'un chiffre d'affaires financier stable, d'une hausse de 8 à 14 % des volumes d'émissions et d'un résultat opérationnel de 335 à 350 M ; - Valeur spéculative, les investisseurs s'interrogeant sur une sortie, après celle d'Eurazeo, du fonds Colony Capital (11,3 % des actions et 14,1 % des droits de vote).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

L'introduction des produits biologiques dans la restauration collective constitue l'un des axes d'actions du plan " Ambition Bio 2017 " du ministère de l'Agriculture, qui vise à favoriser le développement de l'agriculture biologique. Le Syndicat National de la Restauration Collective (SNRC) va créer, début 2015, un observatoire des produits, visant à établir l'origine et la qualité des produits dans l'ensemble de la restauration collective. En France, en cinq ans, les achats de produits bio par la restauration collective (restauration scolaire et universitaire, maison de retraites, restauration d'entreprises....) ont quasiment doublé, passant de 92 millions d'euros en 2009 à 172 millions d'euros en 2013. FTB/ACT/