AKKA TECHNOLOGIES finalise un emprunt Schuldschein de 140 millions d'euros

04/11/2014 - 08:33 - Option Finance

(AOF) - AKKA Technologies a placé avec succès un emprunt de type Schuldschein (placement privé de droit allemand). La forte demande des investisseurs allemands et asiatiques a conduit le Groupe à doubler le montant du placement initial et à le porter à 140 millions d'euros. Akka Technologies conforte son positionnement de pionnier du secteur du Conseil en Technologies en étant le premier à émettre un Schuldschein, comme il l'avait été lors de son placement obligataire privé (EURO PP) de 100 millions en février 2013. "Le succès de ces deux émissions confirme la qualité du nom AKKA Technologies sur le marché de la dette. La forte sursouscription des investisseurs allemands et asiatiques reflète leur confiance dans la stratégie du Groupe et sa nouvelle dimension internationale", a souligné le groupe. L'emprunt Schuldschein se caractérise par deux tranches de maturité à 5 et 7 ans, avec un mix taux d'intérêt fixes et variables, et un coût de financement moyen autour de 2%. Cette opération, non dilutive pour les actionnaires et sans incidence sur l'endettement net du groupe, vient renforcer sa flexibilité financière et diversifier ses sources de financement. Elle permet également d'allonger la maturité moyenne de sa dette tout en profitant de conditions de marché très attractives. Conformément à son plan stratégique moyen terme, les fonds levés permettront au groupe de financer l'accélération de son développement en Allemagne et à l'international. Cette dernière, qui se traduira par la conjugaison de l'accélération de sa croissance organique et d'acquisitions ciblées, lui permettra de consolider son positionnement en Allemagne et sur ses nouveaux bassins géographiques.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

La publication des résultats semestriels des SSII françaises confirme que les conditions de marché s'améliorent mais que la croissance demeure atone. Certaines SSII parviennent toutefois à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas du leader français, Capgemini, dont le chiffre d'affaires a progressé de 4,7%. Toutefois cette progression provient surtout de l'intégration d'Euriware, l'ex-SSII du groupe Areva. A périmètre constant, la croissance se limite à 1,5% (1,9% pour le seul second trimestre). Quant à Atos, troisième sur le marché français derrière IBM, son volume d'activités a reculé de 2% sur un an en France, et a également subi de mauvaises performances au Benelux et dans les pays nordiques. La marge opérationnelle est tombée à 0,2% en France sur les six premiers mois de l'année, contre 1,6% un an plus tôt. Le rachat de Bull devrait lui permettre d'enrayer son déclin sur le marché français. En revanche, Sopra (septième dans l'Hexagone derrière Accenture) confirme sa solidité avec un chiffre d'affaires français en hausse de 2,5 % sur un an et une marge opérationnelle en nette amélioration (elle passe de 7,5% à 8,3% en un an). Suite à l'absorption de Steria, le chiffre d'affaires du nouvel ensemble dépassera le seuil de 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel en France, devançant ainsi Atos. FTB/ACT/