HERBALIFE : chute des bénéfices, objectifs réduits

04/11/2014 - 14:50 - Option Finance

(AOF) - Herbalife a accusé une chute de 92% de son bénéfice net au troisième trimestre, pénalisé par la hausse des coûts juridiques et de la dépréciation de ses actifs vénézuéliens. Dans ce contexte, le fabricant américain de compléments alimentaires a ajusté ses prévisions de résultats pour l'exercice. Le bénéfice net s'est établi à 11,2 millions de dollars, ou 13 cents par action, contre 142 millions, ou 1,32 dollar par action un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le BPA est ressorti à 1,45 dollar contre un consensus de 1,51 dollar. Le chiffre d'affaires a progressé, passant de 1,21 à 1,26 milliard mais le marché attendait 1,32 milliard. Pour le trimestre en cours, Herbalife prévoit désormais un BPA hors éléments exceptionnels compris entre 1,30 et 1,40 dollar. Les analystes tablaient sur 1,68 dollar. Pour l'exercice complet, le BPA est attendu entre 5,80 et 5,90 dollars. Le consensus visait 6,26 dollars.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

L'embargo russe sur les produits agricoles et agroalimentaires européens (excepté le vin), en vigueur jusqu' 8 août 2015 en réponse aux sanctions des pays occidentaux dans le cadre de la crise ukrainienne, pèse sur le secteur agro-alimentaire français. La France est le dixième fournisseur de la Russie, derrière l'Allemagne, la Pologne et devant l'Italie et l'Espagne. Selon le président du principal syndicat agricole, la FNSEA, le commerce agroalimentaire avec la Russie croît de 10% par an depuis une dizaine d'années et représente un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard d'euros. Cet embargo intervient alors que la situation est déjà difficile pour le secteur, qui a enregistré pour la première fois un net recul en volume de sa production au premier semestre 2014 (-2,2% contre + 0,6% en 2013), selon l'Insee. L'Association Nationale des Industries Alimentaires (Ania) estime que, depuis le début de l'année, un millier d'emplois ont été supprimés. La situation est particulièrement critique dans les secteurs du porc et de la volaille. En cause, notamment, la guerre des prix, qui pèse sur la rentabilité. FTB/ACT/