TIME WARNER bat le consensus au troisième trimestre

05/11/2014 - 14:23 - Option Finance

(AOF) - Time Warner a fait état d'un bénéfice net en baisse à 967 millions de dollars, ou l'équivalent de 1,11 dollar par action, soit 3 cents au-dessus des estimations du consensus Reuters, pour le compte du troisième trimestre, contre 1,18 milliards et 1,26 dollar par action l'an passé à pareille époque. Le groupe a notamment comptabilisé 482 millions de dollars de charges liées à l'arrêt d'émissions sur les chaînes de la division Turner (TNT, Cartoon Network, CNN) ainsi que 303 millions de charges de restructuration. Les revenus du groupe ont, revanche, progressé de 3% sur la période à 6,24 milliards de dollars, là aussi au-dessus des prévisions du consensus qui tablait sur 6,16 milliards. Une progression essentiellement due à la croissance de sa chaîne câblée Home Box Office (HBO). S'agissant des perspectives sur l'ensemble de l'exercice, le groupe a légèrement rehaussé ses perspectives et table désormais une croissance de son bénéfice par action non plus dans le bas, mais dans le haut d'une fourchette de 13% à 19%.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

La presse écrite française a continué à éprouver des difficultés l'an passé. Le chiffre d'affaires du secteur (quotidiens et magazines) a, en effet, perdu 5,3% en 2013, atteignant 8,25 milliards d'euros. C'est la sixième année consécutive de baisse d'activité pour le secteur. Cette évolution négative a surtout été provoquée par une baisse des recettes publicitaires, qui n'a pu être compensée par la progression des recettes numériques. La Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) estime que ces dernières représentaient à peine 5% du chiffre d'affaires des trois cents plus grands acteurs de la presse en France en 2013. L'an passé les ventes de diffusion (ventes au numéro et abonnements) ont baissé de 3,5% et les recettes publicitaires ont chuté de 8,5%, suite au recul des recettes liées à la vente d'encarts et aux petites annonces, qui souffrent particulièrement de la mauvaise conjoncture. La DGMIC prévoit que le secteur de la presse écrite française est installé de façon durable dans un cycle négatif et que son modèle économique doit se transformer en profondeur. FTB/ACT/