RUBIS : chiffre d'affaires en hausse au troisième trimestre

05/11/2014 - 18:04 - Option Finance

(AOF) - Rubis a dévoilé, après la clôture des marchés, un chiffre d'affaires en hausse de 14% à 717,7 millions d'euros pour le compte du troisième trimestre. Dans le détail, les revenus de la division "Energie" de l'opérateur spécialisé dans l'aval pétrolier ont progressé de 15% à 643,2 millions d'euros tandis que les ventes du pôle "Rubis Terminal" ont progressé de 6% à 74,5 millions d'euros, notamment grâce à une hausse des recettes pétrole France (+8%) et des recettes tous produits hors France (+24%). Sur 9 mois, le chiffre d'affaires du groupe s'élève à 2,07 milliards d'euros. En Europe, les volumes commercialisés s'élèvent à 185 000 mètres cubes. Le groupe souligne que le troisième trimestre reste traditionnellement une période sans relief dans cette zone géographique en termes de consommation d'énergie. A périmètre constant les volumes sont stables : la faiblesse de l'indice climatique de septembre - en baisse de 20% par rapport à 2013 - a retardé le démarrage des commandes de fuel ou de GPL. L'entrée en consolidation du Portugal au 1er juillet explique la forte hausse (+48%) des volumes à périmètre réel.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un français du stockage de fioul et GPL (15 % du marché national) et de la distribution de GPL (5 % du marché) ; - Historique de croissance remarquable ; - Forte diversité des débouchés, tournés vers des besoins primaires (chauffage, transport...) moins sensibles à la conjoncture ; - Depuis cinq ans, développement de l'activité GPL en Europe (Allemagne, Espagne, Suisse et Turquie, soit 30 % des volumes vendus, France comprise), en Afrique (Afrique du Sud, Madagascar, Maroc et Sénégal, soit 13%) et dans les Caraïbes (57 %); - Bonne expertise en matière d'intégration de sociétés acquises, avec 148 M d'acquisitions en 2013 et le rachat des activités GPL de Total en Suisse ; - Situation financière saine encore renforcée en mai 2013 par une émission de Paceo.

Les points faibles de la valeur

- Sensibilité au climat social dans les Antilles françaises et aux conditions climatiques pour l'activité Distribution ; - Pression structurelle dans le stockage des oléagineux et engrais qui apportent 12 % des recettes du stockage ; - Dilution de la part des actionnaires en 2013 (lignes paceo et augmentation de capital pour financer l'acquisition des actifs caraïbéens de distribution de Chevron) ; - Impact négatif du retard dans le chantier en Turquie et d'un décret plus sévère gérant la raffinerie Sara en Martinique ; - Recul net des facturations en début d'année, d'où une révision en baisse des objectifs 2014 ; - Valeur sanctionnée en Bourse.

Comment suivre la valeur

- Valeur à la fois de croissance et de rendement ; - Croissance portée par des facteurs structurels à l'industrie pétrolière (complexité toujours plus importante de la logistique, réglementation accrue des normes en matière de stockage) ; - Eventualité d'une taxation du diesel en France et risque d'une hausse des prix d'approvisionnement ; [-86]ª- Fin début 2015 des investissements des 5 dernières années dans le stockage à Anvers, d'où des anticipations de forte croissance du bénéfice ; - Vers une croissance du chiffre d'affaires 2014 inférieure à 10 % ; - Valeur au capital éclaté mais non opéable, en raison de la présence d'associés commandités et gérants (1,96 % du capital seulement).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Engagés dans un nouveau paysage énergétique, les énergéticiens mondiaux, surtout européens, doivent s'adapter face à l'érosion de la rentabilité de leur activité de production électrique, d'après le cabinet de conseil Bain & Company. Selon une étude, sur les cinq dernières années, dans certaines régions, les marges issues de la production d'électricité ont diminué de plus de moitié, ce qui rend non rentables de nombreuses centrales à charbon en Amérique du Nord et des centrales à cycle combiné gaz en Europe, conçues pour ne fonctionner que lors des périodes de pointe de la demande. Certains groupes doivent donc revoir leur portefeuille d'actifs et déterminer comment réduire les coûts. FTB/ACT/