KING DIGITAL : résultats meilleurs que prévu et rachat d'actions

07/11/2014 - 14:56 - Option Finance

(AOF) - King Digital Entertainment a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes au troisième trimestre. Sur cette période, le créateur du jeu vidéo " Candy Crush " a réalisé un bénéfice net de 141,70 millions de dollars, soit 45 cents par action, à comparer avec 229,80 millions de dollars, soit 71 cents par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 56 cents par action, soit 9 cents de plus que le consensus Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a reculé de 17% à 514,40 millions de dollars. Wall Street visait 495 millions de dollars. Les réservations brutes ont chuté de 16% à 544 millions de dollars. Les réservations brutes comprises sont une mesure de la monétisation des jeux utilisée par le groupe. S'agissant de ses perspectives, les réservations brutes sont attendues entre 525 et 550 millions de dollars au quatrième trimestre. King Digital a enfin annoncé un programme de rachat d'actions d'un maximum de 150 millions de dollars.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Jeux vidéo

Les éditeurs japonais de jeux vidéo, trop centrés sur leur marché domestique, ne parviennent pas à s'imposer dans les smartphones et tablettes. Alors que ces géants avaient une position concurrentielle forte dans les années 1980 sur le marché des consoles de salon, ils n'ont pas su prendre le tournant des smartphones et se sont fait voler la vedette par les acteurs occidentaux, King (jeu " Candy Crush ") et Rovio (" Angry Birds "), ou coréens (NHN) et chinois (Tencent). Certains experts prédisent que les revenus des jeux sur consoles et sur PC vont chuter sur le plan mondial de 46,5 milliards de dollars en 2014 à 41 milliards de dollars en 2019. C'est pourquoi les acteurs japonais réajustent leur stratégie pour faire face à cette évolution. Gumi a annoncé l'embauche de 100 personnes en Amérique du Nord pour animer des studios centrés sur la production de jeux pour smartphones dédiés aux occidentaux. Sega concentre un tiers de ses 2.000 développeurs sur le marché du mobile et la société multiplie les accords avec des éditeurs étrangers pour adapter localement ses jeux. FTB/ACT/