NEXITY : Valérie Hurel prend la direction générale déléguée de Nexity Property management

12/11/2014 - 17:48 - Option Finance

(AOF) - Au sein du pôle Services immobiliers aux entreprises, Valérie Hurel prend la direction générale déléguée de Nexity Property management. Aux côtés de Bertrand Coté, PDG de Nexity Property management, elle aura en charge la poursuite de l'évolution et du développement de la structure et la consolidation des mandats pour les clients grands comptes, publics ou privés. Avocate et titulaire d'un DESS en Droit des affaires et fiscalité, Valérie Hurel apporte son expérience de l'immobilier acquise pendant 20 ans. Elle a notamment travaillé au sein de Crédit Agricole Immobilier, d'Icade et dernièrement chez Vinci Immobilier, en qualité de Directeur du pôle services. Elle est par ailleurs membre du cercle des femmes de l'immobilier et membre fondateur d'APROMA.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un de la promotion immobilière résidentielle en France avec 11,5 % de part de marché : accès facilité au foncier et au financement, notoriété de la marque... ; - Diversification dans les services limitant le caractère cyclique de l'activité (16 % des ventes), sous les marques Guy Hoquet et Century 21 pour les réseaux, Oralia et Perl dans l'administration de biens (n° 2 en France); - Faibles stocks d'invendus ; - Diminution du taux de TVA à compter de 2014 sur les logements sociaux (bonne nouvelle pour le groupe, les institutionnels représentant 36 % des réservations) ; - Visibilité correcte, avec un carnet de commandes de 18 mois dans la promotion et capacité à surperformer un marché stagnant ; - Politique de distribution généreuse, qui sera reconduite en 2014 et 2015 au même niveau.

Les points faibles de la valeur

- Climat économique défavorable aux ventes de logement neufs : durcissement des conditions d'octroi de crédit par les banques et manque de confiance des ménages ; - Recul en France de la promotion résidentielle et des transactions sur le marché de l'ancien ; - Erosion des marges dans les divisions logement et services&réseaux ; - Dégradation de la situation financière après l'acquisition des réseaux Oralia et Perl ; - Manque régulier de visibilité sur l'évolution de la politique du logement en France.

Comment suivre la valeur

- Forte exposition à la santé du marché immobilier d'habitation : sensibilité à l'évolution des prix des terrains à bâtir, des prix au mètre carré et de la santé financière des ménages ; - Impact de la révision de la loi Alur et des mesures de soutien à l'immobilier -baisse de la TVA à 5 % sur les logements sociaux et à 10 % dans les logements intermédiaires ; - Evolution de l'actif net réévalué ou ANR, donnée-clé du secteur foncier en Bourse, à comparer au cours de Bourse ; - Evolution du taux de vacance des immeubles, indicateur du marché immobilier, de la vitesse de commercialisation des logements et des stocks; - Effet décalé de plusieurs trimestres des reprises des commandes dans les comptes (modèle de Vente en l'Etat Futur d'Achèvement- VEFA -) ; - Atteinte des objectifs 2014 de 10 000 réservations dans le résidentiel, d'un chiffre d'affaires supérieur à 2,5 Mds et d'un ROC de plus de 170 M et, pour 2015, d'une marge opérationnelle supérieure à 15 % ; - Evolution de la marge de la branche services, qui devrait remonter après l'acquisition d'Oralia ; - Interrogations récurrentes sur le tour de table et la cession possible par BPCE de ses 41,4 %, considérés comme non stratégiques (à suivre avec la mise en place de Bâle III) ; présence également de Bpifrance à hauteur de 5 %.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

La situation est difficile pour les promoteurs français. L'an passé ils ont commercialisé seulement 74.000 logements neufs, contre 115.000 en 2010. La situation ne s'est pas améliorée début 2014. A 17.339 logements, leurs ventes au premier trimestre ont atteint un point bas historique, et la situation a perduré au second trimestre. Pourtant aucune défaillance spectaculaire n'est survenue, comme cela a été le cas en Espagne par exemple, où le deuxième promoteur du pays, Reyal Urbis a dû déposer le bilan début 2013. En France la situation est différente. Prudentes, les banques n'accordent des prêts aux professionnels que s'ils ont déjà 40% à 50% des logements réservés dans le programme immobilier à construire, ce qui limite le risque de logements livrés et non vendus. Les grands promoteurs, qui représentent environ 40% du marché, reprennent des programmes lancés par de plus petits acteurs n'ayant pas pu mener leur opération à bien. FTB/ACT/