VALLOUREC remporte un important contrat en offshore pour le projet Kaombo en Angola

14/11/2014 - 10:06 - Option Finance

(AOF) - Vallourec a remporté un important contrat en offshore pour le projet Kaombo exploité par Total en Angola. Le fabricant français de tubes sous soudure en acier livrera 27 000 tonnes de solutions tubulaires (OCTG) pour équiper des puits de pétrole offshore, à des profondeurs d'eau comprises entre 1 400 et 2 000 mètres, permettant d'exploiter des réservoirs jusqu'à 5 000 mètres de profondeur. Le champ de pétrole de Kaombo, situé à 150 kilomètres au large des côtes angolaises, est l'un des plus grands projets pétroliers exploités par Total dans cette zone ; les conditions de forage y sont particulièrement difficiles. Le projet Kaombo comporte 59 puits forés dans des géologies variées et complexes, qui requièrent différents types de puits. Un tiers des puits nécessite un forage à travers les couches salines pour atteindre la profondeur désirée. Les tubes de cuvelage et de production utilisés seront fabriqués et finis en France, en Indonésie et au Brésil. La fabrication des premiers lots s'achèvera en décembre 2014. Les opérations de forage, qui commenceront au troisième trimestre 2015, devraient s'achever en 2021.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Co-leader mondial, avec Tenaris, du marché des tubes en acier sans soudure (12 % de parts de marché) et leader mondial des solutions tubulaires premium ; - Chiffre d'affaires réparti entre l'Amérique du nord pour 29 %, l'Amérique du sud et l'Europe (22 % chacune), l'Asie-Moyen-Orient (18 %) et le reste du monde (9 %) ; - Positionnement fort dans l'énergie à qui est destinée 80 % de l'activité dont gaz et pétrole pour 66 %, devant l'énergie électrique et la pétrochimie ; - Montée en puissance de deux sites industriels majeurs, VSB au Brésil et Youngstone aux Etats-Unis ; - Positionnement volontariste dans la production d'équipements électriques pour l'aéronautique, au sein d'une nouvelle filiale, Labinal Power Systems ; - Savoir-faire remarquable, reconnu par ses clients, notamment dans l'offshore profond et les puits corrosifs ; - Situation financière solide.

Les points faibles de la valeur

- Interrogations sur le chiffre d'affaires futur en raison des abandons de centrales nucléaires ; - Sensibilité à la cherté de l'euro contre le real brésilien et le dollar ; - Activité " hors Energie " durablement morose avec une utilisation à 80 % des capacités des sites européens ; - Reports d'investissement dans les centrales thermiques en Europe, concurrence exacerbée dans le secteur des tubes pour puits pétroliers " OCTG " et environnement durablement détérioré au Brésil ; - Avertissement sur résultat 2014 en raison de la baisse d'activité au Moyen-Orient et de la suppression de ses stocks par le brésilien Petrobras et perspectives moroses pour le 1er semestre 2015 ; - Sortie du CAC 40 à fin juin 2014 ; - Rendement très faible.

Comment suivre la valeur

- Valeur " dollar " ; - Forte sensibilité au prix du baril de pétrole ; - Montée en puissance de l'usine saoudienne de fabrication de connexions premium ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'un chiffre d'affaires stable et d'une baisse de la marge brute d'exploitation limitée à 10 % ; - Valeur en théorie opéable mais présence du FSI (Fonds stratégique d'investissement) au capital à hauteur de 6 %, derrière les salariés (7,35 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Métaux

Les résultats des groupes miniers s'améliorent progressivement, après avoir touché un point bas en 2011. Ce mouvement, lié au ralentissement de la croissance de la consommation de matières premières en Chine, a surpris tous les acteurs, qui ont dû comptabiliser plusieurs dizaines de milliards de dollars de dépréciations d'actifs. Les géants miniers, qui cherchent désormais à rassurer leurs actionnaires, se restructurent. L'heure est à la scission dans un secteur où plus de 600 milliards de dollars d'acquisitions ont été réalisées durant la dernière décennie. Ainsi BHP Billiton a lancé la plus importante scission jamais réalisée dans le secteur. Le premier groupe minier mondial cherche à regagner la confiance des investisseurs, refroidis par une chute de leur retour sur investissement de 35% en 2011 à 13% l'an passé. La nouvelle structure regroupera les actifs jugés les moins rentables dans l'aluminium, le manganèse, le nickel et l'argent. Cette opération pourrait donner des idées à d'autres acteurs comme Anglo American, avec ses activités de nickel et certaines mines de cuivre, et Rio Tinto, pour l'aluminium et le diamant. FTB/ACT/