(AOF) - BigBen Interactive a publié des résultats mitigés au titre de son premier semestre clos fin septembre. Le fabricant d'accessoires pour le jeu vidéo, les tablettes et téléphones connectés a affiché une perte nette de 0,9 millions d'euros après un bénéfice de 1,7 million d'euros à fin septembre 2013. Sa perte opérationnelle courante s'est en revanche partiellement réduite, passant de 2,2 à 0,9 million d'euros sur un an. Enfin, son chiffre d'affaires a crû de 8,3% à 73,9 millions d'euros. Les ventes d'accessoires pour "smartphones" ont augmenté tandis que celles liées au jeu vidéo ont reculé. Les produits audio (casques, écouteurs audio) ont eux aussi affiché des ventes en forte croissance. Enfin, l'édition de jeux vidéo a publié de bonnes performances sur ses ventes grâce aux copies digitales. En termes de perspectives, le groupe se fixe un objectif de chiffre d'affaires supérieur à 190 millions d'euros, contre 178,3 millions l'année précédente, sur son exercice décalé 2014-2015 et de résultat opérationnel courant annuel supérieur à 8 millions d'euros, contre 5,2 millions l'année précédente.
Informatique - Jeux vidéo
Les éditeurs japonais de jeux vidéo, trop centrés sur leur marché domestique, ne parviennent pas à s'imposer dans les smartphones et tablettes. Alors que ces géants avaient une position concurrentielle forte dans les années 1980 sur le marché des consoles de salon, ils n'ont pas su prendre le tournant des smartphones et se sont fait voler la vedette par les acteurs occidentaux, King (jeu " Candy Crush ") et Rovio (" Angry Birds "), ou coréens (NHN) et chinois (Tencent). Certains experts prédisent que les revenus des jeux sur consoles et sur PC vont chuter sur le plan mondial de 46,5 milliards de dollars en 2014 à 41 milliards de dollars en 2019. C'est pourquoi les acteurs japonais réajustent leur stratégie pour faire face à cette évolution. Gumi a annoncé l'embauche de 100 personnes en Amérique du Nord pour animer des studios centrés sur la production de jeux pour smartphones dédiés aux occidentaux. Sega concentre un tiers de ses 2.000 développeurs sur le marché du mobile et la société multiplie les accords avec des éditeurs étrangers pour adapter localement ses jeux. FTB/ACT/