DASSAULT SYSTEMES : PEUGEOT va utiliser plus intensivement DELMIA

25/11/2014 - 13:49 - Option Finance

(AOF) - Dassault Systèmes a annoncé que PSA Peugeot Citroën a choisi d'intensifier de manière significative l'utilisation de son applications d'usine numérique DELMIA afin de simplifier le processus d'innovation de sa division Caisse en blanc (body in white). " Grâce à cette extension, qui assure la continuité numérique de bout en bout entre l'ingénierie et la fabrication, PSA Peugeot Citroën peut à présent gérer efficacement la planification robotique du premier coup ", explique l'éditeur de logiciels de conception et de fabrication assistée par ordinateur. Le projet mis en oeuvre par le constructeur automobile prend désormais en charge la simulation avancée de la robotique, et notamment les programmes et les études de faisabilité et d'accessibilité. Cette prise en charge dès les premières étapes de la mise en production complète l'usage de l'application DELMIA pour la simulation de l'assemblage final, la peinture, la transmission et l'estampage. Afin d'améliorer de manière significative la fabricabilité des pièces de ses véhicules (ouvertures, panneaux, structures et dessous de caisse), PSA Peugeot Citroën cherche à augmenter le niveau d'intégration des produits et des processus pour que les équipes puissent détecter et corriger d'éventuels problèmes de fabrication le plus tôt possible en amont du cycle de développement. En intégrant la simulation robotique, PSA Peugeot Citroën va augmenter la flexibilité de ses usines et asseoir sa stratégie de modularisation en renforçant la standardisation et la réutilisation des lignes de production, d'un programme automobile à l'autre. " Nous avons décidé d'étendre l'utilisation des solutions de Dassault Systèmes à notre division Caisse en blanc afin d'assurer une continuité numérique sans faille entre l'ingénierie et la fabrication. Nous sommes convaincus qu'il s'agit d'une démarche essentielle pour renforcer notre agilité industrielle au sens large ", " L'utilisation de la plate-forme 3DEXPERIENCE de Dassault Systèmes pour la robotique va nous permettre de réduire les temps de cycle et les interventions de dépannage en intégrant les applications de simulation dès les premières phases de développement. Nous prévoyons des gains de productivité importants dans les domaines de la conception de l'outillage, du calcul des délais d'analyse et de la programmation hors ligne. " a déclaré Sébastien Gagnepain, Responsable Usine numérique et Process chez PSA Peugeot Citroën.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial, avec 28 % de parts de marché, des logiciels PLM de gestion du cycle de vie des produits - Biovia, Catia, Delmia, Enovia, Geovia, Simulia, 3Dvia - visant à concevoir et fabriquer les produits des clients ; - Répartition équilibrée des revenus entre l'Europe pour 45 %, l'Amérique pour 27 % et l'Asie pour 28 % ; - Société visionnaire conjuguant innovation et acquisition de technologies, tels Archivideo (français leader mondial de la simulation urbaine en 3D), FE-Design (allemand spécialisé dans l'optimisation de la conception des produits) ou Apriso (américain spécialiste des solutions pour l'industrie) et, cet été, l'allemande SFE et la britannique Safe Technology ; - Près des deux tiers du chiffre d'affaires des logiciels réalisés avec les recettes récurrentes de licences, la nouvelle licence V6 confirmant son décollage ; - 51 % du chiffre d'affaires provient des segments à plus fort potentiel : l'environnement collaboratif (Enovia), l'usine numérique (Delmia), la simulation (Simulia), l'entrée de gamme (Solidworks) et plus récemment la 3D pour tous (3Dvia) ; - Diversification réussie sur le segment des PME, vers de nouveaux acteurs et sur les pays émergents (12 % des revenus 2013 en Russie, Inde, Chine, Amérique latine) ; - Situation financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Risque de contraction des commandes de la part du secteur informatique et hautes technologies ; - Forte dépendance à l'évolution du dollar et au yen (respectivement 34 et 16 % du chiffre d'affaires) ; - Impact dilutif à court terme des acquisitions (Accelrys, RTT...) ; - Forte sanction boursière au ralentissement de la croissance.

Comment suivre la valeur

- Communication financière réputée " réaliste " et révision progressive des prévisions au fur et à mesure de l'année ; - Marché des logiciels sensible aux budgets des investissements industriels des entreprises, eux-mêmes fonction de la conjoncture économique : - Programme ambitieux de développement pour 2014-2019 : renforcement concurrentiel grâce à l'avancée technologique de la " 3DExperience ", de gestion de l'ensemble des activités de l'entreprise, de l'ingenierie au marketing ; renforcement à plus de 30 % dans de nouveaux secteurs (énergie, sciences de la vie, marine&offshore, biens de consommation, construction ; hausse du chiffre d'affaires de 14 % par an ; doublement du bénéfice par action à 7 ; - Poursuite du rebond de CATIA et retombées du lancement de BIOVIA -simulation et modélisation biologique, chimique ou des matériaux- combinant l'utilisation de la plateforme 3DExpérience de Dassault et l'expertise d'Accelrys, acquis en début d'année ; - Intégration à partir de l'automne de Quintiq qui complètera l'offre de DELMIA ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'une hausse de 14 à 15 % du chiffre d'affaires proche de 2,3Mds, d'une marge opérationnelle de 29,5 à 30 % et d'un bénéfice par action de 1,75 environ ; - Valeur non opéable, détenue à 42,8 % par le groupe Marcel Dassault.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Editeurs de logiciels

Avec l'acquisition du spécialiste américain de la gestion des frais de voyage en Saas (Software as a service) pour 8,3 milliards de dollars, SAP consolide son virage vers le cloud et devient le numéro deux mondial du logiciel à la demande, derrière Salesforce. Depuis 2010, l'éditeur allemand a consacré déjà près de 13 milliards de dollars pour le rachat de sept sociétés, dont Ariba, Success Factors (gestion des ressources humaines), Hybris (e-commerce) et Fieldglass. Son objectif est d'atteindre 4 à 5 milliards de dollars de chiffres d'affaires dans le cloud en 2017. Cette opération lui donne l'avantage sur son rival Oracle et pourrait relancer le mouvement de concentration dans les logiciels, alors que les grands éditeurs cherchent à renforcer leur présence dans le "cloud" computing. FTB/ACT/