(AOF) - Cegedim a accusé une perte nette neuf mois de 12,5 millions d'euros contre une perte de 4,8 millions d'euros un an plus tôt. La société de technologies et de services spécialisée dans le domaine de la santé a payé en octobre une amende de 5,7 millions d'euros infligée par l'Autorité de la concurrence. L'Ebitda a reculé de 1,4 million à 89,1 millions, avec une quasi-stabilité de la marge ; celle-ci passant de 14% à 13,9% sur un an. Le chiffre d'affaires, déjà publié, est ressorti à 642,6 millions, en baisse de 0,9% en données publiées et de 0,2% en données organiques. Au troisième trimestre, l'ensemble des quatre divisions du groupe a contribué à la croissance du chiffre d'affaires, en données organiques. Concernant ses perspectives, Cegedim anticipe pour 2014, au minimum une stabilité de son chiffre d'affaires et de sa marge opérationnelle courante. A la suite de la signature du contrat de cession définitif de la division CRM et données stratégiques, le groupe sera amené à constater à la clôture des comptes 2014, une moins-value comptable, d'environ 180 millions d'euros, sans impact sur sa trésorerie.
Informatique - SSII
La publication des résultats semestriels des SSII françaises confirme que les conditions de marché s'améliorent mais que la croissance demeure atone. Certaines SSII parviennent toutefois à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas du leader français, Capgemini, dont le chiffre d'affaires a progressé de 4,7%. Toutefois cette progression provient surtout de l'intégration d'Euriware, l'ex-SSII du groupe Areva. A périmètre constant, la croissance se limite à 1,5% (1,9% pour le seul second trimestre). Quant à Atos, troisième sur le marché français derrière IBM, son volume d'activités a reculé de 2% sur un an en France, et a également subi de mauvaises performances au Benelux et dans les pays nordiques. La marge opérationnelle est tombée à 0,2% en France sur les six premiers mois de l'année, contre 1,6% un an plus tôt. Le rachat de Bull devrait lui permettre d'enrayer son déclin sur le marché français. En revanche, Sopra (septième dans l'Hexagone derrière Accenture) confirme sa solidité avec un chiffre d'affaires français en hausse de 2,5 % sur un an et une marge opérationnelle en nette amélioration (elle passe de 7,5% à 8,3% en un an). Suite à l'absorption de Steria, le chiffre d'affaires du nouvel ensemble dépassera le seuil de 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel en France, devançant ainsi Atos. FTB/ACT/