PIERRE & VACANCES réduit ses pertes annuelles

04/12/2014 - 08:59 - Option Finance

(AOF) - Pierre et Vacances a fait état hier soir d'une perte nette, quasiment divisé par deux, à 26,9 millions d'euros pour le compte de son exercice 2013/2014, clos le 30 septembre dernier. Le groupe de tourisme et de loisirs a également vu son résultat opérationnel courant bondir sur la période de 352% à 12,2 millions d'euros. Les revenus du groupe se sont appréciés sur la période, de 8% à 1,41 milliard d'euros. Le pôle Tourisme, le principal du groupe, a réduit sa perte opérationnelle à 6,9 millions d'euros, contre 12,3 l'an passé. Le pôle immobilier, pour sa part, a vu son résultat opérationnel courant progresser de 28% à 19,1 millions d'euros. L'immobilier représente environ 20% du chiffre d'affaires global de Pierre & Vacances. Le niveau de réservations à date sur le premier trimestre de l'exercice 2014/2015 est supérieur à celui de l'exercice précédent. Ainsi, pour le pôle "Pierre & Vacances Tourisme Europe", après une arrière-saison en croissance sur la mer (+5%), les réservations sur la saison hiver bénéficient pour la montagne de bonnes performances sur les résidences premium et d'une hausse des prix moyens de ventes nets. Pour Center Parcs Europe, les réservations sont en croissance supérieure à 4% dans tous les pays, y compris en France, tirées par une hausse du taux d'occupation. S'agissant des perspectives, sous réserve d'un environnement économique européen sans dégradation significative, Pierre & Vacances attend une marge opérationnelle pour ses activités tourisme de 5% en 2016/2017. Et une marge globale pour l'ensemble du groupe de 5 à 6% "à horizon 2017", contre 0,9% aujourd'hui.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Hotellerie et loisirs

En 2013 la France est demeurée le pays le plus visité devant les États-Unis et l'Espagne, attirant 84,7 millions de touristes étrangers. Les Chinois sont désormais les premiers visiteurs asiatiques (+23,4% à 1,7 million). En dépit de ces bonnes performances la France ne se situe qu'à la troisième place en termes de recettes (56,1 milliards de dollars), derrière les États-Unis (près de 140 milliards) et l'Espagne (60,4 milliards). Si les séjours sont plus longs sur notre territoire, la part de l'hôtellerie et des hébergements payants recule (67,1% en 2013 contre 69,6% en 2007), les visiteurs optant plutôt pour l'hébergement chez la famille, les amis, ou l'échange d'appartements. Entre 2000 et 2015, l'offre très haut de gamme d'hôtels à Paris aura augmenté de 50%, passant de neuf établissements (Ritz, Crillon, George V, Meurice, Royal Monceau, Bristol, Plaza Athénée, Prince de Galles, Lutetia) à quinze (en ajoutant Park Hyatt, Fouquet's Barrière, Shangri-La, Mandarin Oriental, Peninsula et Cheval Blanc). L'arrivée des chaînes asiatiques (Raffles et Shangri-La en 2010 et Mandarin Oriental en 2011), oblige les acteurs traditionnels, comme le Plaza Athénée, le Ritz et le Crillon, à réagir et à mener des rénovations. FTB/ACT/