GROUPE PARTOUCHE : chiffre d'affaires annuel en repli et nette baisse de l'endettement

10/12/2014 - 18:31 - Option Finance

(AOF) - Sur l'exercice clos le 31 octobre 2014, le chiffre d'affaires consolidé du Groupe Partouche a atteint 410 millions d'euros, en recul de 1,9% à données comparables. Après prise en compte des activités cédées, l'activité du casinotier est ressortie en retrait de 6,1%. Le produit brut des jeux (PBJ) des casinos français s'est élevé à 514,5 millions d'euros à périmètre comparable, en recul de 2,1%. Celui des casinos à l'étranger, à périmètre comparable, a augmenté de 0,9%. " Le quatrième trimestre enregistre le signal fort d'une évolution positive du PBJ de +1,4% ", a précisé Partouche. Cette évolution favorable s'est dégagée en France, où le PBJ des casinos du groupe s'est inscrit en progression de 1,5% (+2,1 millions d'euros). Le produit net des jeux global du groupe reste en évolution positive pour le second trimestre consécutif. Conformément au plan de sauvegarde homologué, Groupe Partouche a procédé aux premiers règlements de ses créanciers courant octobre 2014. Grâce à la génération de fonds organique et à des cessions d'actifs non stratégiques, l'endettement net du groupe s'élève à 128,3 millions d'euros au 31 octobre 2014, en réduction très significative de 55,3 millions d'euros (soit environ 30%) par rapport à l'exercice précédent. Cette structure financière sera encore améliorée prochainement par l'encaissement du produit de la cession de l'hôtel Garden Beach, soit 30 millions d'euros, qui ramènera l'endettement net du groupe sous le seuil symbolique de 100 millions d'euros.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Hotellerie et loisirs

En 2013 la France est demeurée le pays le plus visité devant les États-Unis et l'Espagne, attirant 84,7 millions de touristes étrangers. Les Chinois sont désormais les premiers visiteurs asiatiques (+23,4% à 1,7 million). En dépit de ces bonnes performances la France ne se situe qu'à la troisième place en termes de recettes (56,1 milliards de dollars), derrière les États-Unis (près de 140 milliards) et l'Espagne (60,4 milliards). Si les séjours sont plus longs sur notre territoire, la part de l'hôtellerie et des hébergements payants recule (67,1% en 2013 contre 69,6% en 2007), les visiteurs optant plutôt pour l'hébergement chez la famille, les amis, ou l'échange d'appartements. Entre 2000 et 2015, l'offre très haut de gamme d'hôtels à Paris aura augmenté de 50%, passant de neuf établissements (Ritz, Crillon, George V, Meurice, Royal Monceau, Bristol, Plaza Athénée, Prince de Galles, Lutetia) à quinze (en ajoutant Park Hyatt, Fouquet's Barrière, Shangri-La, Mandarin Oriental, Peninsula et Cheval Blanc). L'arrivée des chaînes asiatiques (Raffles et Shangri-La en 2010 et Mandarin Oriental en 2011), oblige les acteurs traditionnels, comme le Plaza Athénée, le Ritz et le Crillon, à réagir et à mener des rénovations. FTB/ACT/