INGENICO : remboursement anticipé des Oceane à échéance 2017

15/12/2014 - 09:43 - Option Finance

(AOF) - Ingenico Group a annoncé le remboursement anticipé, le 15 janvier 2015, de la totalité des obligations à option de conversion et/ou d'échanges en actions nouvelles ou existantes (OCEANE) 2017 restant en circulation au 07 janvier 2015 et pour lesquelles le droit à l'attribution d'actions n'aurait pas été exercé. Au 15 décembre 2014, il restait 3 175 529 Oceane en circulation, le solde ayant été converti. Les porteurs des titres auront ainsi la faculté, jusqu'au 6 janvier 2015 inclus, d'exercer leur droit à l'attribution d'actions à raison de 1,015 action Ingenico pour 1 Oceane. Pour les porteurs qui n'auraient pas exercé leur droit à l'attribution d'actions, le remboursement anticipé sera effectué au pair, soit 37,44 euros par Oceane, majoré des intérêts courus depuis la dernière date de paiement des intérêts, soit un montant total de 37,479492 euros par Oceane. Les intérêts cesseront de courir à compter du 15 janvier 2015. Dans l'hypothèse où la totalité des porteurs choisiraient l'attribution d'actions, le nombre maximal d'actions nouvellement créées s'élèverait à 3 223 162. Conformément aux stipulations du contrat d'émission, pour toute demande d'exercice du droit à l'attribution d'actions en cas de remboursement anticipé des Oceane reçue avant le 31 décembre 2014 à 16h (heure de Paris), les actions issues du droit à l'attribution d'actions seront livrées en janvier 2015, et donneront droit au dividende qui pourrait être versé au titre de l'exercice 2014. Les actions nouvelles issues de demande de conversion reçue après cette date ne donneront pas droit au dividende qui pourrait être versé au titre de l'exercice 2014. Les Oceane non présentées à la conversion seront remboursées en numéraire le 15 janvier 2015. Les demandes d'exercice du droit d'attribution d'actions devront être parvenues au plus tard le 6 janvier 2015 à 17h (heure de Paris), à Société Générale Securities Services, en sa qualité d'agent centralisateur.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro deux mondial des terminaux de paiement sécurisés, opérant en Europe (43 % des ventes), Asie-Pacifique (17 %), Amérique latine (14 %), Asie-Pacifique (17 %), le reste du monde (Balkans, Turquie, Afrique, Moyen-Orient pour 18 %) les opérations centrales étant implantées en France (8 %) ; - Modification du business model, vers une stratégie " multi-canal ", d'offre de bouquet de services de traitement des transactions sur n'importe quel support. D'où une réorganisation commerciale en 3 divisions - Ingenico Smart Terminals, Ingenico Payment Services ex-Ogone et Ingenico Mobile Solutions ; - Régression à terme de la part des terminaux de paiement (67 % des revenus) au profit des services de transactions et maintenance (28 %) qui, après les acquisitions de Xiring, TNET et Ogone, pourrait être renforcée par d'autres acquisitions ; - Présence sur toute la chaine de paiements, du magasin au portable en passant par Internet ; - Forte capacité d'innovation, notamment dans le haut de gamme de technologies de paiement sans contact autour de Roam Data (NFC) ; - Situation financière saine et distribution attrayante avec un pay-out de 37 %.

Les points faibles de la valeur

- Solidité du " business model " correctement valorisée en Bourse ; - Interrogations sur la sécurité de la technologie NFC (Near Field Communication, i.e. sans fil à courte portée) pouvant nuire à la valeur ; - Emergence d'autres technologies de paiement sans contact à partir d'un mobile (Square/Starbuck) ; - Relative cherté de la valeur à ses plus hauts depuis 15 ans.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité boursière aux déclarations de son concurrent américain Verifone ; - Ambition 2013-2016 : stratégie d'offre de services de paiement multicanaux, en s'appuyant sur Ogone, et Global Collect, acquis en juillet 2014 et visant des revenus supérieurs à2,2 Md et une marge opérationnelle supérieure à 20 % ; - Retombées des investissements de promotion de l'offre multicanal Easycash-Ogone-Axis et du partenariat industriel et commercial avec Samsung ; - Réalisation des objectifs 2014, révisés en hausse, d'une croissance organique entre 14 et 16 % et d'une marge opérationnelle de 21,5 ) 22,5 % ; - Caractère relativement spéculatif renforcé par le retrait partiel du capital de Safran, dont la position a été réduite de moitié, début 2013, à 10,2 % du capital et 17 % des droits de vote.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

La publication des résultats semestriels des SSII françaises confirme que les conditions de marché s'améliorent mais que la croissance demeure atone. Certaines SSII parviennent toutefois à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas du leader français, Capgemini, dont le chiffre d'affaires a progressé de 4,7%. Toutefois cette progression provient surtout de l'intégration d'Euriware, l'ex-SSII du groupe Areva. A périmètre constant, la croissance se limite à 1,5% (1,9% pour le seul second trimestre). Quant à Atos, troisième sur le marché français derrière IBM, son volume d'activités a reculé de 2% sur un an en France, et a également subi de mauvaises performances au Benelux et dans les pays nordiques. La marge opérationnelle est tombée à 0,2% en France sur les six premiers mois de l'année, contre 1,6% un an plus tôt. Le rachat de Bull devrait lui permettre d'enrayer son déclin sur le marché français. En revanche, Sopra (septième dans l'Hexagone derrière Accenture) confirme sa solidité avec un chiffre d'affaires français en hausse de 2,5 % sur un an et une marge opérationnelle en nette amélioration (elle passe de 7,5% à 8,3% en un an). Suite à l'absorption de Steria, le chiffre d'affaires du nouvel ensemble dépassera le seuil de 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel en France, devançant ainsi Atos. FTB/ACT/