GROUPE PROMEO : placement privé obligataire de 15 millions d'euros

15/12/2014 - 10:00 - Option Finance

(AOF) - Dans le cadre du développement de sa branche immobilière, Groupe Promeo a procédé avec succès au placement privé, auprès de sociétés de gestion privée et d'investisseurs institutionnels européens, d'un emprunt obligataire in fine de 15 millions d'euros d'une durée de 5 ans, portant intérêt au taux fixe annuel de 5,50%. Cette émission obligataire permet au spécialiste du marché de l'immobilier et des loisirs de renforcer son développement par la mise en oeuvre de sa stratégie de partenariats en co-promotion. Elle contribue notamment, selon lui, à conforter la visibilité de l'activité qui est de l'ordre de 5 ans au vue de sa réserve foncière actuelle. Cette opération lui permet également de diversifier ses sources de financement tout en finalisant favorablement la sortie de BATIPART Invest de son capital.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Hotellerie et loisirs

En 2013 la France est demeurée le pays le plus visité devant les États-Unis et l'Espagne, attirant 84,7 millions de touristes étrangers. Les Chinois sont désormais les premiers visiteurs asiatiques (+23,4% à 1,7 million). En dépit de ces bonnes performances la France ne se situe qu'à la troisième place en termes de recettes (56,1 milliards de dollars), derrière les États-Unis (près de 140 milliards) et l'Espagne (60,4 milliards). Si les séjours sont plus longs sur notre territoire, la part de l'hôtellerie et des hébergements payants recule (67,1% en 2013 contre 69,6% en 2007), les visiteurs optant plutôt pour l'hébergement chez la famille, les amis, ou l'échange d'appartements. Entre 2000 et 2015, l'offre très haut de gamme d'hôtels à Paris aura augmenté de 50%, passant de neuf établissements (Ritz, Crillon, George V, Meurice, Royal Monceau, Bristol, Plaza Athénée, Prince de Galles, Lutetia) à quinze (en ajoutant Park Hyatt, Fouquet's Barrière, Shangri-La, Mandarin Oriental, Peninsula et Cheval Blanc). L'arrivée des chaînes asiatiques (Raffles et Shangri-La en 2010 et Mandarin Oriental en 2011), oblige les acteurs traditionnels, comme le Plaza Athénée, le Ritz et le Crillon, à réagir et à mener des rénovations. FTB/ACT/