FIP : investir dans des PME « matures » et s'assurer une réduction d'ISF

05/05/2017 - 14:26 - Sicavonline
FIP : investir dans des PME « matures » et s'assurer une réduction d'ISF

Le fonds d’investissement de proximité (FIP) répond aux attentes des contribuables en quête d’une réduction d’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Que se cache-t-il derrière l’acronyme FIP ?

FIP, un investissement ciblé

A vocation locale, les FIP ou fonds d’investissement de proximité ont pour volonté de satisfaire les besoins financiers des entreprises d'une région donnée. Ces entreprises doivent avoir leur siège social ou exercer principalement leur l'activité dans la zone géographique définie par le FIP qui ne peut s’étendre au-delà de 4 régions administratives limitrophes.

Soumis à des règles d’investissement précises, les gestionnaires de FIP investissent les sommes confiées par les épargnants dans des entreprises respectant de nombreux critères, afin de les aider à se développer quel que soit leur degré de maturité.

Chaque FIP pratique une stratégie d’investissement propre, à charge pour l’investisseur de sélectionner le ou les fonds qui correspondent le mieux à son profil d’épargnant. 

Un risque tempéré par un avantage fiscal

Quel que soit le ou les fonds retenus, l’investissement en FIP sera récompensé par un avantage fiscal qui peut prendre la forme d’une réduction d’impôt sur le revenu ou d’ISF.

En matière d’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), les termes sont simples : le contribuable obtient une réduction de 50 % du montant investi dans des entreprises éligibles. L’avantage fiscal peut alors grimper jusqu’à 18 000 €.

Afin de conserver l’avantage fiscal, l'investissement est gelé pendant une période d'au moins 5 ans. Si l'épargnant rompt son engagement avant ce délai minimum de 5 ans, l'avantage fiscal lui sera, sauf exception, retiré. En contrepartie de l’illiquidité de l’investissement, la valeur de l’investissement dans des sociétés éligibles n'est pas comprise dans le patrimoine taxable à l'ISF pendant toute la durée de détention du fonds et ce même au-delà de la durée minimale de conservation des parts imposée par Bercy. En plus, la sortie du FIP se fait également en franchise d'impôt, seuls les prélèvements sociaux restent dus (15,5%). 

Evidemment, l’investissement dans un fonds composé de PME présente des risques que l’investisseur ne peut ignorer, notamment un risque en capital. L’investisseur doit intégrer qu’il peut perdre une fraction voire dans le pire des scénarios la totalité de sa mise, à l’exclusion de l’avantage fiscal. 

Grâce à cette réduction fiscale, le risque est tempéré d’autant plus que l’investissement dans un FIP, généralement composé de sociétés relativement matures et donc potentiellement déjà rentables, est présumé moins risqué que celui réalisé dans le cadre des FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation), qui comme leur nom l’indique, se concentrent majoritairement sur des sociétés innovantes, possiblement en phase de démarrage, et donc, à l’avenir plus incertain.

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