Que nous apprend la dernière réunion de la FED sur la situation économique des Etats-Unis ?

La FED vient de relever son taux directeur à 1,25 %. Les équipes de Legg Mason s'interrogent sur les motifs de la "hausse de taux" dans un contexte "de ralentissement de l’emploi et de baisse de l’inflation fondamentale." Malgré les apparences, il pourrait s'agir de "bonnes nouvelles : le taux de chômage ayant atteint son niveau le plus bas depuis 16 ans, le ralentissement de l’emploi pourrait être conforme à l’objectif de plein emploi de la FED, plutôt que de signaler le point culminant d’un cycle. Et la croissance restreinte des salaires pourrait indiquer que la pénurie de main-d’œuvre n’est plus à l’ordre du jour." Quant au ralentissement de l’inflation, la FED le perçoit comme une phase transitoire. Toutefois, si elle persistait, Legg Mason ne serait pas surpris de voir la la Fed "adopter une ton plus souple".
 
Pour l’heure, la société d'asset management estime que "le Comité de politique monétaire (FOMC) de la FED s’attend toujours à ce que l’évolution future de la croissance et de l’inflation justifie de nouvelles hausses de taux."

En conséquence de quoi, la société anticipe une nouvelle augmentation de "taux de 25 points de base supplémentaires d’ici la fin de l’année, et à poursuivre avec 3 ou 4 hausses supplémentaires en 2018." Cela amènerait les taux cibles jusqu’à 2,25 % - 2,50 %, pour la fourchette haute. Toutefois, précise Legg Mason, "le marché s’attend actuellement à un resserrement plus modéré que celui que suggère la Fed, et estime à environ 11% la probabilité que les taux atteignent 2 % d’ici fin 2018."

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