USA, le moteur est gonflé

19/11/2019 - 17:14 - Sicavonline (mis à jour le : 21/11/2019 - 10:07)
USA, le moteur est gonflé

La part des Américains affichant un capital négatif lorsqu’ils achètent un véhicule motorisé en remplacement d’un autre atteint des niveaux record depuis 2002, puisqu’elle s’élève à 33 % contre 26 %, voilà 17 ans.

Qu’entend-on par capital négatif ou negative equity dans la langue de Shakespeare ?

Il s’agit du fait qu’un emprunteur ne puisse pas rembourser l’intégralité de son emprunt si d’aventure il devait revendre le bien acquis grâce au crédit. Il semble que certains excès soient en train d’être commis dans les prêts automobiles outre-Atlantique. Dans un récent article, le Wall Street Journal se réfère à l’exemple d’un électricien d’une quarantaine d’années qui a souscrit quatre prêts automobiles en deux ans, substituant à chaque fois à son ancien véhicule un nouveau, mais surtout qui à chaque nouvelle transaction a couvert le solde restant dû par le dernier prêt contracté, avec pour résultat qu’il a pu acquérir sa toute dernière voiture d’une valeur de 27000 dollars à la faveur d’un prêt de 45 000 dollars. Son capital négatif, ou sa perte potentielle à la revente est donc de 18000 dollars, ce qui représente les deux tiers de la valeur de son ultime achat. Un exemple qui éclaire quant aux dérives d’un marché du crédit automobile américain qui pèse au bas mot 1300 Mds de dollars.

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