La Turquie, l'Argentine, le Brésil, l'Inde ou bien encore l'Afrique du Sud ont connu meilleure forme, tout comme la République Populaire de Chine, dont la décélération de la croissance est devenue un phénomène pluriannuel. Dans pareil contexte, les émergents peuvent-ils s’avérer un risque sévère pour l'économie mondiale et les marchés financiers ? Patrick Artus, chef économiste de Natixis, nous apporte son analyse.
Les émergents ont su prendre une telle place dans l’économie mondiale au cours des deux décennies écoulées, que leurs tourments plongent la communauté financière parfois dans d’indicibles affres et bien souvent dans un état de fébrilité inquiète. Or, il est clair et appert que certains des principaux d’entre eux souffrent de quelques maux : qu’il s’agisse de l'Argentine, du Brésil, de la Turquie, de l'Inde, de l'Afrique du Sud ou de la Chine, les sujets de préoccupation abondent. Leur santé flageolante peut-elle la source d’accidents tant pour l’économie mondiale que pour les marchés financiers. ? Patrick Artus, chef économiste de Natixis, nous répond.
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