L’AMF a constaté dernièrement un afflux des investisseurs particuliers sur les actions françaises, et l’on veut bien croire que chez beaucoup la conviction soit forte, que sous l’égide des banques centrales, il n’est plus possible de perdre et qu’au contraire en bourse, on ne peut plus que de gagner. Nicolas Chéron, responsable de la Recherche Marchés chez Binck.fr, semble beaucoup plus réservé quant à cette conclusion.
Avec l'appui inouï des grandes banques centrales (FED et BCE), une multitude d’investisseurs se sentent pousser des ailes, convaincus qu’ils sont désormais qu’en bourse il n'est plus vraiment possible de perdre, voire, lorsqu’ils sont assez audacieux pour avoir le courage de leurs convictions, que, sous réserve de s’accorder un peu de temps, à tous les coups on gagne. C’est avec cette certitude viscérale qu'affluent en nombre, comme en attestent les dernières données publiées par l'AMF, de nouveaux investisseurs, d’autant plus résolus à profiter du dernier krach pour bâtir leurs plus-values de demain, qu’ils sont taraudés par la peur de rater le train (de la hausse), ce qu’en anglais l’on résume par le doux acronyme de FOMO, soit « the Fear Of Missing Out ». Nicolas Chéron, est responsable de la Recherche Marchés chez Binck.fr. Nous lui avons demandé s’il estimait raisonnable ce comportement des investisseurs particuliers.
Si vous désirez regarder l'interview avec Nicolas Chéron (Binck.fr), cliquez sur la vidéo ci-dessus.
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