Benjamin Louvet, gérant matières premières chez OFI Asset Management, apporte son éclairage sur les possibles réactions en chaine et les dégâts durables que pourrait occasionner la raréfaction de matières premières stratégiques suite au conflit entre la Russie et l’Ukraine.
00:00 Générique 00:07 Vers un choc pétrolier suivi d’une chute brutale des prix du brut ? 09:15 Peut-on compter sur le pétrole de schiste pour prendre le relais ? 11:29 D’intenses tensions sur le gaz qui pourraient conduire à une pénurie faute d’alternatives viables 16:25 Des approvisionnements contraints en matière de métaux 17:02 Le cours de l’or à ses plus hauts de 2020 ? 20:05 Des troubles sociaux dans les pays hyper dépendants alimentairement de la Russie (le retour du Printemps arabe ?) 23:33 Une remise en question de la transition énergique est-elle envisageable ?
Tandis que le monde se relevait à peine et non sans difficulté des perturbations provoquées par la crise sanitaire, le conflit déclenché par l’intrusion de la Russie sur le territoire ukrainien et les sanctions financières de la communauté internationale, afin de faire pression sur Vladimir Poutine, font craindre de terribles réactions en cascade. La Russie occupant une place de première ordre dans les échanges mondiaux, en particulier intra-européens, de matières premières stratégiques à usage industriel ou alimentaire.
Benjamin Louvet, gérant matières premières chez OFI Asset Management, intervient dans l’œil du Pro pour nous livrer davantage d’informations sur la dépendance voire l’hyper-dépendance des pays aux hydrocarbures russes et plus largement pour traiter des multiples risques liés aux ruptures d’approvisionnement à travers le monde face à une Russie désormais isolée. Le spécialiste aborde également la capacité des pays à répondre aux besoins énergétiques et alimentaires des populations, sans parler de la flambée des prix qui condamne les plus fragiles à subir de plein fouet cette nouvelle crise.
Découvrez l’intégralité de cet entretien avec Benjamin Louvet consacré aux dommages durables, directs et indirects des bouleversements induits par d’éventuelles pénuries de matières premières indispensables à l’équilibre de nos économies et plus largement de nos sociétés.
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