Le titre Peugeot reste en grande forme en ce début d'année et dépasse les 52 Euros ce mercredi matin, plus forte hausse du CAC40 sur un gain de 2% en matinée. Le titre Peugeot est désormais de retour proche de ses meilleurs niveaux de l'année 2006 malgré les multiples "profit warning" qui ont marqué l'année écoulée.
Les résultats commerciaux du groupe seront détaillés lundi prochain avec les ventes mondiales 2006 des deux marques Peugeot et Citroën. L'occasion aussi de fixer les premiers objectifs de ventes pour 2007 sous l'oeil attentif du nouveau patron Christian Streiff. Il faudra ensuite attendre le 7 février pour connaître le chiffre d'affaires et les résultats financiers de l'exercice 2006.
Au niveau des résultats commerciaux, PSA s'était fixé en début d'année un objectif de ventes compris entre 3,4 à 3,45 millions de véhicules en se référant aux objectifs commerciaux des deux marques soeurs Peugeot et Citroën, soit une légère croissance des volumes par rapport à 2005 (3,39 millions). Peugeot comptait en effet repasser au-dessus des 2 millions de véhicules vendus en 2006 alors que Citroën visait un volume de ventes record de 1,4 à 1,45 million de véhicules contre 1,395 million en 2005.
Ces objectifs, qui peuvent paraître aujourd'hui hors de portée, doivent toutefois être replacés en parallèle des contraintes de politique commerciale sélective que le groupe a confirmé tout au long de l'année pour préserver ses marges de la même manière que le concurrent Renault.
Ces contraintes se retrouvent d'ailleurs dans les ventes des deux groupes sur le marché français (et de Renault en particulier). PSA Peugeot Citroën a immatriculé 764.810 véhicules légers en France en 2006, soit un repli de 2,6% par rapport à 2005. La marque Citroën a enregistré un repli de 4,7% à 332.713 avec véhicules immatriculés alors que la marque Peugeot n'a connu qu'un fléchissement de 0,9% pour 432.097 véhicules immatriculés. Avec l'aide d'une gamme rajeunie par l'arrivée de la 207 ou du C4 Picasso, la part de marché de PSA s'est maintenue à 31,3% en 2006 contre 31,5% en 2005.
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