La "sortie" d'Angela Merkel ce week-end n'est pas passée inaperçue sur les marchés financiers. La chancelière allemande a ouvertement pris la défense de la BCE et de l'euro, montrant du doigt les récentes déclarations françaises, très critiques, sur la politique menée par la Banque Centrale européenne : "Il faut faire attention à ce que nos difficultés, à savoir l'adaptation à la mondialisation, les réformes à faire, les problèmes sociaux à résoudre, ne soient pas mises de manière injuste sur le dos de l'euro", a déclaré Mme Merkel à la presse française.
Cette dernière a donné une petite leçon d'économie au gouvernement de Villepin en expliquant que la croissance allemande retrouvée ces derniers mois, tenait au fait que des réformes très difficiles avaient été menées outre-Rhin : "Nous avons transformé notre marché du travail, beaucoup d'entreprises se sont restructurées"..."Nous sommes récompensés pour ces efforts", a ajouté la chancelière pour qui l'euro ne doit pas être "mis en danger".
L'euro remonte ce matin sur les 1,2950/$ entre banques, après avoir subi une nette décrue depuis le début de l'année face au billet vert ragaillardi par des indicateurs américains un peu meilleurs que prévu (chômage et déficit commercial en particulier...).
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