L'Italien Finmeccanica, l'Allemand Diehl, les Français DCN et Giat... Dans la foulée de la publication, vendredi, du chiffre d'affaires du premier trimestre, l'avenir stratégique de Thales continue de faire couler de l'encre. Le PDG du groupe d'électronique de défense, Denis Ranque, évoque ainsi dans un entretien publié ce matin par 'La Tribune' un rapprochement éventuel avec Finmeccanica.
Une telle opération "aurait du sens industriel, mais pose des conditions d'actionnariat et de nationalité, qui ne sont pas évidentes à gérer", souligne le dirigeant. Il confirme aussi être "attentif" à l'avenir du groupe public français Giat, dont la privatisation n'est pour l'instant "pas à l'ordre du jour", et précise que le rapprochement annoncé en décembre avec les chantiers navals de la DNC "sera bouclé dans le courant de l'été et que l'opération sera relutive dès la première année pour Thales".
De leur côté, 'Les Echos' du jour affirment que le groupe devrait profiter du salon 'Berlin Air Show', qui démarre mardi, pour annoncer un renforcement de son partenariat avec l'allemand Diehl, avec lequel il exploite déjà une société commune, Diehl Avionik Systems (49% Thales, 51% Diehl).
Le groupe Français aurait prévu de racheter une filiale de Diehl pour l'apporter à cette 'joint venture', dont le chiffre d'affaires atteindrait alors les 200 ME annuels. Diehl Avionik Systems travaille notamment pour les programmes civils et militaires d'Airbus (groupe EADS).
Vendredi, Thales a publié un chiffre d'affaires trimestriel de 2,05 MdsE, en hausse de 1,8%, mais grévé par une baisse de 41% des ventes de sa division 'Naval', revenues à 257 ME.
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