GDF confirme ses objectifs de croissance pour 2006

24/01/2007 - 14:28 - Option Finance

(AOF) - GDF a confirmé ses objectifs annuels 2006, à savoir un excédent brut opérationnel supérieur à 5 milliards d'euros et un résultat net supérieur à 2,2 milliards d'euros. Cela "malgré un contexte climatique particulièrement doux au quatrième trimestre, partout en Europe", a précisé le gazier. Le groupe avait annoncé à l'occasion de ses résultats semestriels, publiés en septembre dernier, un relèvement de ses objectifs pour l'ensemble de 2006 à plus de 20% de croissance de l'excédent brut opérationnel, contre 12% précédemment. Rappelons qu'au premier semestre, GDF a enregistré un chiffre d'affaires de 15,23 milliards d'euros, en croissance de 37%. L'excédent brut d'exploitation progressait de 30% sur la période à 3,27 milliards d'euros, pour un résultat opérationnel de 2,56 milliards d'euros, en hausse de 34%. Le bénéfice net consolidé part du groupe ressortait à 1,7 milliard d'euros, soit 44% de plus qu'au terme du premier semestre 2005. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Gaz de France est un acteur majeur européen de l'industrie du gaz naturel. Gaz de France est une entreprise intégrée, disposant de positions fortes sur l'ensemble de la chaîne du gaz : exploration - production, achat et vente d'énergie, transport et stockage, distribution et services. Le groupe est le 2ème fournisseur par son portefeuille de clients finaux et compte environ 14 millions de clients (industriels et particuliers), dont environ 11 millions en France. Gaz de France exerce des activités dans plus de 30 pays et compte plus de 53000 collaborateurs. Les activités internationales ont contribué pour 29% au chiffre d'affaires total. Le 28 février 2005, le gouvernement a annoncé un projet de fusion entre GDF et le groupe d'énergies et de services environnemental Suez afin de créer un géant national.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

-GDF bénéficie de perspectives de croissance intéressantes sur un marché porteur et bénéficie d'une structure financière saine. - A compter du 1er juillet 2007, on devrait assister à la fin des tarifs réglementés. - L'Etat devrait réduire sa participation dans le capital du gazier dans le cadre du projet de rapprochement avec Suez. - Des acquisitions à l'étranger financées par l'augmentation de capital du groupe devraient limiter son exposition en France et lui permettre de trouver des relais de croissance sur des marchés non régulés.

Les points faibles de la valeur

-L'incertitude qui règne actuellement sur l'avenir du projet de rapprochement avec Suez. -Le positionnement domestique de GDF le rend vulnérable aux tendances de l'activité économique française. - La tarification de GDF est pour l'instant toujours régulée et dépend des décisions de l'Etat. - GDF est menacé par l'ouverture du marché à la concurrence en France, élargie aux particuliers à partir de 2007. - L'importance du plan d'investissement de GDF inquiète les investisseurs qui craignent que le groupe surpaye des acquisitions. - La bourse de méfie de la forte présence des syndicats et des particularismes du régimes des retraites.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

A l'issue de l'introduction en bourse en juillet 2005, au prix de 23,40 euros pour les institutionnels et de 23,20 euros pour les particuliers, l'actionnariat de Gaz de France, en pourcentage du capital, se présentait comme suit : [-6]ú Etat : 80,2% [-6]ú Public : 17,5% [-6]ú Salariés : 2,3%