Depuis le début de la semaine, l'action Vinci est déstabilisée par des rumeurs. Celles-ci ont fait état d'un projet de rachat, démenti hier, du promoteur immobilier Nexity par le leader mondial du BTP. Derrière ces projets industriels, se cache en réalité une intense "guerre des chefs".
Ainsi Antoine Zacharias, le président de Vinci, se serait brouillé avec son dauphin désigné, le directeur général Xavier Huillard, et souhaiterait le remplacer par Alain Dinin, le patron actuel de Nexity.
Toutefois, Alain Dinin a décliné cette offre, ce qui ouvre la voie à une crise majeure au sein de la direction de Vinci. Considérant que les conditions ne sont pas réunies pour prendre en charge la direction générale de Vinci, Alain Dinin, considère en effet qu'il n'est pas possible de répondre favorablement à cette
proposition.
"En tant qu'administrateur, Alain Dinin souhaite que le groupe Vinci sorte au plus tôt des troubles organisés par certains et appelle chacun à exercer ses responsabilités dans la sérénité, par devoir à l'endroit des collaborateurs, des actionnaires et des intérêts de cette société" a expliqué hier le dirigeant dans un communiqué.
Ces querelles stratégiques et personnelles ont déjà fragilisé le cours de bourse de Vinci, qui a reculé de près de 6% en deux séances, lundi et mardi, avant de regagner péniblement hier 0,5%, à 71,10 Euros.
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