TOTAL : Repli de 10% du bénéfice net ajusté au quatrième trimestre

14/02/2007 - 08:55 - Option Finance

(AOF) - Total a réalisé au quatrième trimestre un bénéfice net ajusté en baisse de 10% à 2,74 milliards d'euros et un résultat opérationnel net ajusté des secteurs en recul de 17% à 2,689 milliards d'euros. Sur cette période, la production d'hydrocarbures a reculé de 2,5% à 2,403 millions de barils équivalent pétrole par jour. Le groupe pétrolier a également été confronté à la baisse des marges de raffinages en Europe par rapport au quatrième trimestre 2005. En revanche, Total a bénéficié de la progression des cours du pétrole. Enfin, le groupe pétrolier a annoncé une proposition de dividende 2006 de 1,87 euro par action, en hausse de 15%. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le " modèle " opérationnel et financier du groupe offre de la visibilité aux investisseurs. - Le groupe bénéficie d'une structure financière solide. - Les actionnaires sont bien traités par le groupe tant en termes de dividendes que de rachats d'actions.

Les points faibles de la valeur

- Le groupe est sensible à l'évolution du dollar, lequel est la devise de facturation sur le marché du pétrole. Total est la seule major à publier ses comptes en euros. - Par rapport aux trois plus importantes sociétés du secteur Exxon, BP, Royal Dutch, la société souffre d'un manque de taille et de diversification géographique. - Le secteur amont de l'exploration-production n'a pas affiché de bons résultats courant 2006, réalisant de faibles marges. Il faudra sûrement attendre l'horizon 2008 pour que le niveau de la production repasse au dessus de celui de 2004.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Le cours du titre fluctue en fonction de l'évolution à moyen terme du prix du baril de pétrole et du gaz. En effet, d'une manière générale, les perspectives du secteur pétrolier, tant en amont (exploration et production) qu'en aval (raffinage et distribution), dépendent de l'évolution du cours moyen du pétrole brut. - Les tensions géopolitiques susceptibles d'entraîner des perturbations de la production, ou encore le niveau des réserves stratégiques détenues par les pays consommateurs sont à surveiller.