LA TENDANCE DU JOUR
Les marchés ont été douchés ce mardi au lendemain de la chute de Wall Street, sur des craintes concernant l'inflation et la croissance américaine. La perspective de resserrement des taux directeurs américains a jeté un froid en Europe, comme en témoigne l'évolution du CAC 40 aujourd'hui, en repli de 2,4% à 4.797 points. L'indice de référence parisien retombe ainsi sur ses plus bas depuis le 25 janvier dernier. Quelques valeurs tentaient de résister à la tendance négative, mais en vain, malgré le reflux des prix du pétrole, logés cette fois sous les 72$ à New York. Sur le marché des changes, l'euro était en retrait à 1,2816$.
C'est donc le discours de Ben Bernanke, le nouveau Président de la Réserve Fédérale américaine, qui était à l'origine des préoccupations, en évoquant le ralentissement en cours de croissance aux Etats-Unis et les développements malvenus liés à l'inflation (suite aux dernières statistiques de conjoncture aux Etats-Unis).
VALEURS EN HAUSSE
Belle résistance de Bonduelle (+2,8%), PagesJaunes (+0,9%), Eutelsat (+0,8%).
VALEURS EN BAISSE
Le plus fort recul revient surtout à EADS (-4,1%), décidément très attaqué dans un tel contexte boursier, Lagardere (-3,4%), AGF (-3,1%), Arcelor (-3%), n'épargnant pas les valeurs technologiques tels que Capgemini (-3,5%), STMicroelectronics (-3,2%), Alcatel (-2,5%) et France Telecom (-1%).
Total cédait 2,5% avec la baisse du pétrole.
De 2% à 3% de baisse pour PPR, Bouygues, Vinci, Saint Gobain, Credit Agricole, LVMH, Thomson, Axa, Renault, Vivendi ou encore Air Liquide.
Carrefour, Gaz de France, Lafarge, Michelin, L'Oreal, EDF et Suez cédaient près de 2%.
Repli limité pour Veolia (-0,7%) et Sanofi Aventis (-1%).
Plus forte baisse du SRD pour Infogrames (-9,5%) à 0,67 Euro. Une situation difficile à moins de 10 jours désormais d'une échéance multiple, celle du 15 juin, qui verra la publication des résultats annuels du groupe et des comptes de sa filiale Atari, mais également une échéance de remboursements de dette conséquente. Le déclin de l'action est accru par l'annonce de nouvelle cessions de titres par le président Bruno Bonnell, qui a indiqué avoir vendu 0,8% du capital entre le 13 avril et le 9 mai.
Rhodia décroche de 7,2% à 1,55 Euro.
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