Deutsche Börse reste confiant dans le succès de son offre sur Euronext. Le soutien de Jacques Chirac, hier, à une solution franco-allemande plutôt qu'à une fusion Euronext-Nyse, a remis en selle le projet allemand. Reto Francioni, le président du directoire de Deutsche Börse, se trouve depuis hier à Paris, pour plaider son dossier, notamment auprès de Paris Europlace, l'organisme de promotion de la place financière française.
Dans un entretien que publient ce matin 'Les Echos', il confirme qu'Euronext reste sa "priorité numéro un", et admet que l'offre de Deutsche Börse "a besoin d'être expliquée plus largement (...) Notre approche fédéraliste, notre concept en matière d'informatique et la question du risque d'exécution", ont pu être mal interprétés, explique le dirigeant. "Nous sommes perçus comme centralisateurs, mais nous sommes fédéralistes", a-t-il ajouté, laissant la voie ouverte à des concessions, notamment au sujet du siège de la direction du futur ensemble, basé à Francfort dans le projet actuel. Le patron de la bourse allemande estime qu'il reste "de la marge de manoeuvre" dans les négociations en cours : "N'oubliez pas que nous n'en étions qu'au début des négociations, lorsque l'offre du New York Stock Exchange est intervenue, interrompant le processus", a-t-il notamment fait remarquer.
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