Dans une dépêche datée du 26 mai dernier, nous avions à tort relié le consortium Maxtel à Iliad, via Altitude Telecom. Le président d'Altitude Telecom, Jean-Paul Rivière, a tenu à apporter les précisions suivantes concernant son groupe : "Le Groupe Altitude est détenu par Monsieur Jean-Paul Rivière. Il exerce plusieurs activités, notamment :
- en tant qu'opérateur de services aux entreprises, sous la marque Altitude Telecom
- en tant qu'opérateur, partenaire des collectivités, sous la marque Altitude Infrastructure
- et comme candidat aux licences WiMAX, au travers de sa participation à hauteur de 50% dans Maxtel, le consortium fondé avec la société APRR.
"Ainsi, au jour d'aujourd'hui, le Groupe Iliad n'est pas actionnaire du Groupe Altitude", explique-t-il. Iliad avait acquis en 2005 certains actifs d'Altitude Telecom, dont sa licence WiMAX nationale, la seule accordée à ce jour. La dénomination "Altitude Telecom" avait en revanche été conservée par le groupe basé en Seine-Maritime, d'où une certaine confusion dans les annonces.
Altitude Telecom et son partenaire APRR ont lancé, via Maxtel, l'innovation Anymax, une solution brevetée logée dans un équipement fixé sur un simple lampadaire qui intègre une station de base WiMAX et un accumulateur. Maxtel explique qu'un déploiement de plusieurs centaines de telles stations (qui peut être réalisé en moins de 3 mois), permettrait d'assurer une couverture complète en haut débit sans fil d'une ville comme Paris, Lyon ou toute autre grande agglomération française.
"Avec un impact très faible sur l'environnement, sans raccordement filaire (télécom ou électrique) et avec un interlocuteur unique pour la gestion de l'accès aux sites, Anymax apporte à Maxtel un avantage substantiel par son efficacité, sa rapidité de déploiement et son coût (moins de 5.000 euros par station de base installée, dès 2007)", précise le groupe.
Maxtel a déposé en février dernier une demande de licence WiMax dans chacune des 22 régions de France Métropolitaine. La société fait partie des 6 acteurs (sur 35) à avoir demandé des licences dans plus de 18 régions (avec France Telecom ou Bollore par exemple).
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