Le beau parcours boursier d'Air France-KLM incite ses actionnaires-salariés à vendre leurs titres pour encaisser leurs profits. Leur part du capital de la compagnie aérienne est ainsi passée de 17% à 12,2% en deux ans...
Pour enrayer cette tendance, écrit 'La Tribune' dans son édition de jeudi, le groupe s'apprête à lancer un système de protection de cours, destiné à inciter les salariés à conserver leurs titres. Le mécanisme, mis au point par la banque d'affaires HSBC, prévoit que le cours des actions cessibles par les salariés soit garanti pendant trois ans, à un prix qui sera fixé en avril.
En cas de baisse du titre d'ici à trois ans, le salarié sera protégé de ce recul, mais en revanche, en cas de hausse, il ne touchera pas la totalité de la progression.
Ce plan aurait reçu récemment le feu vert de l'AMF, et a été envoyé aux salariés dans une note que 'La Tribune' s'est procurée. L'initiative pourrait contribuer à consolider le capital de la compagnie aérienne, qui souhaite conserver un noyau d'actionnaires stables autour de l'Etat français (18,6%) et de ses salariés (12,2%).
Toutefois, au 29 décembre 2006, le capital d'Air France-KLM était détenu à 49% par des investisseurs non-résidents, un seuil supérieur aux 45% règlementaires, au-delà desquels les droits de trafic et la licence d'exploitation de la compagnie pourraient être menacés... En novembre 2006, Air France-KLM avait d'ailleurs fait savoir qu'elle pourrait forcer les investisseurs étrangers à vendre des titres.
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.