Les grands projets d'infrastructures se multiplient dans le Golfe. Le groupe français Suez a annoncé ce week-end son intention de se porter candidat à l'un d'entre eux, Fujairah 2, qui prévoit la construction d'une centrale électrique de 2.000 MW, associée à une usine de dessalement d'eau de mer d'une capacité de 500 millions de litres par jour.
Suez est aussi candidat pour un projet de traitement d'eaux usées à Abou Dhabi, a précisé ce week-end Jean-Louis Chaussade, le directeur de Suez Environnement, devant la presse.
Suez sera loin d'être le seul sur les rangs pour Fujairah 2 : une bonne vingtaine d'entreprises s'apprêteraient à manifester leur intérêt avant la date-butoir du 29 mars, attirées par la croissance des marchés du dessalement d'eau de mer et du retraitement des eaux usées dans la région (+15% à +20% par an).
Suez a déjà remporté, en consortium, plusieurs contrats de ce type dans le Golfe, dont un projet à Jubail, en Arabie Saoudite, d'une valeur globale de 3,4 Mds$.
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