Le Crédit Suisse juge les perspectives d'EADS très décevantes. En particulier, le bureau d'études pensait que le plan "Power8" serait à même de permettre à Airbus de ramener ses marges autour de 10%. On en sera loi, à cause du poids du change, les frais de R&D accrus, de la pression sur les prix, d'un mix défavorable (le carnet comprend beaucoup plus de monocouloirs) et d'un accroissement des coûts du réseau de support pour l'A380.
Bref, une déception de plus pour le Crédit Suisse qui avait dégradé il y a quelques temps déjà sa vision du dossier. L'analyste juge que le cours actuel ne prend pas en compte les risques multiples liés à la restructuration. Il reste à "Sousperformance" et valorise l'affaire 16,50 euros.
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