(AOF) - Gaz de France a publié des résultats 2006 marqués par un chiffre d'affaires en hausse de 21% à 27,642 milliards d'euros et un excédent brut opérationnel également en progression de 21% à 5,149 milliards d'euros. Le résultat net part du groupe a augmenté de 29% pour s'établir à 2,298 milliards d'euros. Fort de ces performances, le groupe gazier compte verser un dividende par action de 1,10 euro, en hausse de 62% par rapport au dividende de 0,68 euro distribué au titre de 2005. A l'occasion de la publication de ces résultats, Jean-François Cirelli, Président Directeur Général, a déclaré : "Toutes les activités du groupe contribuent aux résultats 2006 qui constituent, à ce jour, les meilleures performances opérationnelles de Gaz de France. Ces excellents résultats témoignent de la force de son modèle de développement et de la stratégie mise en uvre.Les activités d'exploration-production ont bénéficié à plein d'une conjoncture énergétique porteuse, les activités d'infrastructures ont confirmé la solidité et la récurrence de leurs résultats, et le groupe a bénéficié de sa position unique dans le gaz en Europe pour ses activités de négoce et de commercialisation. Malgré un début d'année 2007 marqué par un climat et des conditions de marché difficiles, le groupe est confiant dans la solidité de ses fondamentaux". Concernant la fusion avec Suez, Gaz de France a répété que ce projet répondait à une logique industrielle forte et créatrice de valeur pour le groupe, ses salariés, ses clients et ses actionnaires. "Les évolutions de la politique énergétique européenne et la consolidation du secteur qui s'est accélérée en 2006 renforcent l'intérêt stratégique de la fusion des deux groupes",a ajouté Gaz de France. (AOF)
Gaz de France est un acteur majeur européen de l'industrie du gaz naturel. Gaz de France est une entreprise intégrée, disposant de positions fortes sur l'ensemble de la chaîne du gaz : exploration - production, achat et vente d'énergie, transport et stockage, distribution et services. Le groupe est le 2ème fournisseur par son portefeuille de clients finaux et compte environ 14 millions de clients (industriels et particuliers), dont environ 11 millions en France. Gaz de France exerce des activités dans plus de 30 pays et compte plus de 53000 collaborateurs. Les activités internationales ont contribué pour 29% au chiffre d'affaires total. Le 28 février 2005, le gouvernement a annoncé un projet de fusion entre GDF et le groupe d'énergies et de services environnemental Suez afin de créer un géant national.
Les points forts de la valeur
-GDF bénéficie de perspectives de croissance intéressantes sur un marché porteur et bénéficie d'une structure financière saine. - A compter du 1er juillet 2007, on devrait assister à la fin des tarifs réglementés. - L'Etat devrait réduire sa participation dans le capital du gazier dans le cadre du projet de rapprochement avec Suez. - Des acquisitions à l'étranger financées par l'augmentation de capital du groupe devraient limiter son exposition en France et lui permettre de trouver des relais de croissance sur des marchés non régulés.
Les points faibles de la valeur
-L'incertitude qui règne actuellement sur l'avenir du projet de rapprochement avec Suez. -Le positionnement domestique de GDF le rend vulnérable aux tendances de l'activité économique française. - La tarification de GDF est pour l'instant toujours régulée et dépend des décisions de l'Etat. - GDF est menacé par l'ouverture du marché à la concurrence en France, élargie aux particuliers à partir de 2007. - L'importance du plan d'investissement de GDF inquiète les investisseurs qui craignent que le groupe surpaye des acquisitions. - La bourse de méfie de la forte présence des syndicats et des particularismes du régimes des retraites.
A l'issue de l'introduction en bourse en juillet 2005, au prix de 23,40 euros pour les institutionnels et de 23,20 euros pour les particuliers, l'actionnariat de Gaz de France, en pourcentage du capital, se présentait comme suit : [-6]ú Etat : 80,2% [-6]ú Public : 17,5% [-6]ú Salariés : 2,3%