IPSOS affiche une hausse de 31,4% de son résultat net par du groupe

20/03/2007 - 18:45 - Option Finance

(AOF) - Le groupe français d'étude et de sondage Ipsos a publié un résultat net ajusté part du groupe, s'établit à 48,2 millions d'euros en progression de 31,4% par rapport à 2005. Le groupe a décidé de publier un résultat net ajusté afin de permettre une meilleure comparaison avec les autres sociétés cotées de son secteur. Le résultat net part du groupe s'élève à 39,5 millions d'euros contre 30,4 millions d'euros en 2005, en progression de 30,2%. Le bénéfice net par action s'élève à 1,25 euro et celui par action ajusté à 1,52 euro. La marge opérationnelle représente 9,3% du chiffre d'affaires consolidé, soit 60 points de base de mieux que l'année précédente. Elle intègre, depuis le passage aux normes IFRS, l'impact des rémunérations en actions pour 2,2 millions d'euros liées notamment au plan d'attribution d'actions gratuites allouées en avril 2006 et dont le coût est étalé sur la période d'acquisition des droits - soit deux ans. La marge opérationnelle progresse de 27,2% en un an grâce à une bonne maîtrise de la masse salariale et des frais généraux. En 2006 le chiffre d'affaires d'Ipsos s'est établi à 857,3 millions d'euros, en progression de 19,4% par rapport à l'année précédente. A taux de change et périmètre constants, l'activité d'Ipsos a cru de 6,5%. Pour la huitième année consécutive, le rythme de progression d'Ipsos est supérieur à celui du marché et des principales sociétés d'études internationales. Pourtant sa croissance organique a été inférieure à sa moyenne historique et à ce qui avait été projeté en début d'exercice. Un résultat qui s'explique par la progression moins rapide du marché et les difficultés rencontrées par certaines sociétés du groupe notamment en Europe continentale de l'Ouest. Le conseil d'administration va proposer à l'Assemblée Générale des actionnaires le versement d'un dividende de 0,28 euros par action, en hausse de 12% par rapport à l'exercice précédent, qui sera mis en paiement le 3 juillet 2007. Concernant l'année en cours, le groupe prévoit de retrouver un rythme de croissance organique égal à sa moyenne historique soit au moins 8%; le carnet de commande à fin février, en progression d'environ 10% par rapport à la même période de 2006, est un premier signe de la capacité d'Ipsos et de ses équipes à atteindre cet objectif. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Fondé en 1975, Ipsos est spécialisé dans les études par enquêtes. Son chiffre d'affaires se répartit entre cinq métiers : les études marketing (plus de la moitié du chiffre d'affaires), les études publicitaires (22,8% du CA), les études médias (7% du CA), les études de satisfaction de clientèle (8,5% du CA) et enfin les sondages d'opinion (7,2% du CA). En 2005, Ipsos s'est lancé dans des acquisitions comme celles du britannique Mori, première société indépendante dans le domaine des études au Royaume-Uni, d'Understanding aux Etats-Unis et de Camelford Graham au Canada. Par ces achat, il renforce sa position de leader mondial des études par enquêtes, un segment qui croît plus fortement que l'ensemble du marché des études.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le groupe compte parmi ses clients de grands " consommateurs " d'études, c'est-à-dire les groupes présents dans les produits de grande consommation, mais aussi les groupes de télécommunication et de technologie. - Doté d'une excellente réputation, le groupe est également avantagé par la stabilité et la qualité de son management. - Ipsos est une société sécurisante pour les investisseurs, en raison de sa moindre exposition à la conjoncture publicitaire. - Le groupe entend poursuivre ses opérations de croissance externe ciblées, en vue de se renforcer dans l'un de ses cinq métiers et/ou de compléter sa couverture géographique (notamment en Amérique du Nord, en Europe Centrale et en Asie). Il vise un chiffre d'affaires de 1 milliard en 2007.

Les points faibles de la valeur

- Le groupe, qui réalise 50 % de son chiffre d'affaires hors d'Europe dont 44 % en Amérique du Nord et Amérique Latine, est exposé au dollar. - Le marché des études reste petit au niveau mondial, et sa taille est minime par rapport à celui de la publicité.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Le secteur de la communication hors média échappe à la baisse des investissements publicitaires, mais dépend des investissements des entreprises, qui eux, évoluent en fonction de la conjoncture économique. - Par ailleurs, un mouvement de concentration dans ce secteur très atomisé pourrait conférer au titre un intérêt spéculatif dans la mesure où le flottant du groupe dépasse les 50 %.