Correctif/ AERIEN : L'accord de "ciel ouvert" approuvé par les 27

22/03/2007 - 15:05 - Option Finance

(AOF) - Bien lire, dans le deuxième paragraphe de la précédente dépêche sur l'accord de "ciel ouvert" dans le secteur aérien : "et six se voyaient exclus de vols transatlantiques." Une version corrigée du texte suit. Après quatre années de négociations, les 27 ministres européens des Transports ont approuvé à l'unanimité le texte sur le "ciel ouvert" visant à libéraliser les vols transatlantiques. S'il est appliqué, celui-ci devrait permettre aux compagnies aériennes européennes et américaines d'effectuer des liaisons entre toutes les villes d'Europe et des Etats-Unis. Une révolution, quand on sait que le Royaume-Uni s'arroge 37% des liaisons transatlantiques, tandis que six pays européens ne disposent d'aucun accord de "ciel ouvert" ou bilatéral avec les Etats-Unis. Jusque-là, et en vertu de contrats léonins, certains pays européens, seize en tout, pouvaient relier Europe et Etats-Unis, cinq avaient conclu des accords bilatéraux et six se voyaient exclus de vols transatlantiques. La Royaume-Uni avait, jusqu'à aujourd'hui, le privilège d'effectuer 37% des liaisons à partir de son aéroport d'Heathrow, où seuls British Airways, Virgin Atlantic, United Airlines et American Airlines étaient autorisés à voler vers le pays de l'Oncle Sam. Aussi, la Grande-Bretagne a longtemps été réfractaire à ces accord et continue de réclamer des aménagements. Une concession a été entérinée: l'accord de "ciel ouvert" ne s'appliquera qu'en 2008, au lieu du 28 octobre 2007, afin de laisser à l'aéroport de Londres le temps d'une transition. Ainsi, l'accord devrait entrer en vigueur dès le mois de mai 2008, sous réserve d'approbation de la part des Etats-Unis. La signature devrait intervenir le 30 avril prochain lors du sommet Europe-Etats-Unis qui se déroulera à Washington. Le Commissaire Européen aux Transports, Jacques Barrot, a annoncé: "C'est un bon accord, c'est bon pour les passagers et bon pour les compagnies aériennes". Reste que les pays européens démarrent la seconde phase des négociations destinée à préciser certains points de l'accord dans les deux mois à venir". L'impact sur les grandes compagnies aériennes européennes sera fort, puisqu'il ouvre un marché qui était très restrictif jusque là. British Airways, qui s'octroyait une large part du gâteau, pourrait en pâtir. (A.C-F)