Axa : publie un baromètre sur la retraite

22/03/2007 - 15:11 - Boursier.com

Le point sur les différences sociales et culturelles...

Axa distingue plusieurs enseignement principaux de son enquête : 1. Le rapport à la retraite est culturellement différencié Les actifs prévoyants s'organisent de 28 à 37 ans : Le pourcentage d'actifs ayant déjà commencé à préparer sa retraite varie considérablement d'un pays à l'autre : 85% aux Etats-Unis, 66% en Allemagne, 49% en France, 37% en Italie et seulement 16% au Japon. Chez ces actifs prévoyants, l'âge de préparation de la retraite varie de 28 à 37 ans. Les plus précoces sont les Britanniques qui s'y consacrent dès 28 ans, soit neuf ans plus tôt que les Chinois. Entre ces deux extrêmes, les Anglo-saxons commencent à épargner en moyenne vers 30 ans, les Européens vers 32 ans et les Asiatiques vers 36 ans. Néanmoins, l'âge de préparation de la retraite est plus homogène chez les actifs d'aujourd'hui qu'il ne l'a été chez leurs aînés (de 30 ans pour les retraités italiens à 55ans pour les retraités japonais). Le montant épargné mensuellement par les actifs représente entre 13 et 64% du revenu actuel des retraités : 13% pour la France, 64% pour la Chine : le rapport entre l'épargne retraite constituée par les actifs et le revenu actuel des retraités varie très sensiblement d'un pays à l'autre. En Allemagne, le rapport est de 14%. Dans les autres pays, il oscille entre 17% pour la Belgique et 25% pour le Royaume-Uni. Pour l'Australie, le taux s'élève à 37%. 2. Le rapport à la retraite est socialement différencié Un différentiel de 9 ans pour l'âge supposé de départ en retraite : Si les actifs chinois pensent partir à la retraite à 55 ans pour la Chine, les actifs américains s'attendent à prendre leur retraite à 64. En matière d'âge de départ à la retraite, les actifs sont loin d'être logés à la même enseigne. En Europe, c'est en Espagne et en Allemagne que l'on pense devoir travailler le plus longtemps (63 ans) ; en Belgique et en France que l'on suppose devoir travailler le moins longtemps (61 ans). La retraite avant l'âge minimum légal ? : 34% des retraités français sont partis en retraite avant l'âge minimum légal. C'est, avec l'Italie, le plus faible taux de départ par anticipation enregistré. Dans les autres pays du monde, hors Asie, plus d'un retraité sur deux est parti en retraite avant l'heure. Les plus coutumiers du fait sont les Anglo-saxons, notamment les Canadiens (concernés à 80%), les Américains (68%) et les Australiens (65%). Un âge limite pour travailler ? : La perception d'un âge limite pour travailler s'échelonne de 56 à 69 ans. En Europe comme en Asie, actifs et retraités pensent que l'on est apte à travailler jusqu'à 63-64 ans en moyenne ; les Anglo-saxons mettent la barre à 67-68 ans en moyenne. En Chine, en Italie et en Allemagne, on est plus critique sur les capacités des plus de 65 ans à fournir un travail de qualité que dans le reste du monde. Le travail des retraités : Bien que de plus en plus d'actifs envisagent de travailler au cours de leur retraite, c'est en Europe que les retraités travaillent le moins (et que les actifs envisagent le moins de travailler une fois à la retraite), particulièrement en France, où seuls 4% des retraités exercent une activité rémunérée, soit 4 fois moins qu'au Canada, aux Etats-Unis ou encore en Chine. Le Japon détient le record en matière de travail des retraités avec un taux de 50%. 3. Les actifs s'attendent à un équilibre public/privé dans le financement des retraites Scepticisme sur la poursuite de l'Etat Providence : Plus de 70% des populations interrogées associent la retraite à une baisse de revenu, Français, Allemands et Japonais étant les plus pessimistes (à 85%), en particulier du côté des retraités. Hors Royaume-Uni et Allemagne, les Européens considèrent à plus de 50% que le montant de leur retraite est ou sera insuffisant. Vers un équilibre public-privé : Dans tous les pays, les populations s'attendent à une réforme de la retraite pour plus de 80% des sondés, elle induira d'abord une augmentation du nombre d'années travaillées, et, pour 70% des personnes interrogées, une réduction du montant de la retraite publique. Sur ces questions, Italiens et Espagnols, qui sont parmi les plus confiants dans le rôle de l'Etat, sont plus optimistes que la moyenne. Si les Européens restent traditionnellement plus attachés que les Anglo-saxons à la prépondérance de l'Etat sur l'individu dans le financement des retraites, les nouvelles générations tous pays confondus s'accordent à penser que l'avenir des retraites relève aussi de la responsabilité individuelle.



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