(AOF) - Total a annoncé l'inauguration du gisement de Dalia, dans les eaux profondes de l'Angola. Le ministre du pétrole de l'Angola, Desiderio Costa, le président de Sonangol (Sociedade Nacional de Combust[-95]¡veis de Angola), Manuel Vicente, et le Directeur général de Total, Christophe de Margerie étaient présents. Situé sur le bloc 17, sur lequel quinze découvertes ont été réalisées, Dalia est entré en production en décembre 2006. Sa production dépasse déjà 200 000 barils par jour et devrait très prochainement atteindre 240 000 barils par jour a indiqué Total. Le développement de Dalia, dont les réserves prouvées et probables sont estimées à près d'un milliard de barils par Total, a représenté un investissement de plus de 4 milliards de dollars. "Dalia constitue une nouvelle référence technologique mondiale qui fait date dans l'histoire pétrolière de la conquête des grands fonds" a souligné Christophe de Margerie. (AOF)
Les points forts de la valeur
- Le " modèle " opérationnel et financier du groupe offre de la visibilité aux investisseurs. - Le groupe bénéficie d'une structure financière solide. - Les actionnaires sont bien traités par le groupe tant en termes de dividendes que de rachats d'actions.
Les points faibles de la valeur
- Le groupe est sensible à l'évolution du dollar, lequel est la devise de facturation sur le marché du pétrole. Total est la seule major à publier ses comptes en euros. - Par rapport aux trois plus importantes sociétés du secteur Exxon, BP, Royal Dutch, la société souffre d'un manque de taille et de diversification géographique. - Le secteur amont de l'exploration-production n'a pas affiché de bons résultats courant 2006, réalisant de faibles marges. Il faudra sûrement attendre l'horizon 2008 pour que le niveau de la production repasse au dessus de celui de 2004.
- Le cours du titre fluctue en fonction de l'évolution à moyen terme du prix du baril de pétrole et du gaz. En effet, d'une manière générale, les perspectives du secteur pétrolier, tant en amont (exploration et production) qu'en aval (raffinage et distribution), dépendent de l'évolution du cours moyen du pétrole brut. - Les tensions géopolitiques susceptibles d'entraîner des perturbations de la production, ou encore le niveau des réserves stratégiques détenues par les pays consommateurs sont à surveiller.