Le mariage entre le New York Stock Exchange et Euronext ne se fera que si les régulateurs européens l'approuvent... C'est la promesse faite par Jean-François Théodore, le président du directoire d'Euronext dans 'Les Echos' de ce matin.
"Aucun accord ne se fera avec le Nyse qui n'ait été préalablement approuvé par les cinq régulateurs européens d'Euronext et au moins trois ministres des Finances", a-t-il affirmé. Ce dernier estime que l'accord des régulateurs sera "une garantie pour les actionnaires comme pour les utilisateurs que la loi Sarbanes-Oxley (loi américaine contraignante sur l'information financière) ne sera pas appliquée en Europe".
Le dirigeant ajoute que les avocats des deux entreprises de marché travaillent actuellement à mettre au point des mécanismes de protection permettant "si besoin, un découplage temporaire des structures européenne et internationale du groupe".
Le dirigeant d'Euronext a par ailleurs répété son hostilité à un rapprochement avec Deutsche Börse, dont la nouvelle offre, formulée la semaine dernière, "ne présente rien de profondément nouveau", selon lui.
De son côté, le directeur général du Nyse, John Thain, a estimé hier que l'alliance avec Euronext serait soumise au vote des actionnaires des deux sociétés cet automne, et que la fusion serait bouclée début 2007.
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