RENAULT et Mahindra lancent la Logan en Inde

03/04/2007 - 10:02 - Option Finance

(AOF) - Mahindra Renault, la joint venture regroupant l'indien Mahindra & Mahindra et le français Renault, a annoncé aujourd'hui le lancement en Inde de la Logan. Son prix devrait osciller entre 428 000 roupies (environ 7400 euros) et 569 000 roupies (environ 9800 euros) pour les versions essence 1.4 et 1.6; et entre 547 000 roupies (environ 9400 euros) et 644 000 roupies (environ 11100 euros) en motorisation diesel 1.5 dCi. "Nous ouvrons aujourd'hui un nouveau chapitre du développement de Renault à l'international ", s'est réjoui Carlos Ghosn, Président de Renault. "Cet évènement marque le début des ventes de véhicules Renault sur le marché indien, et le lancement de la première Logan à conduite à droite produite pour satisfaire les besoins de nos clients indiens. Je tiens à féliciter toute l'équipe de Mahindra Renault, ici, en Inde, qui a démontré tout ce qu'il était possible de réaliser dans des délais très courts." Le programme Logan joue un rôle majeur dans la stratégie du groupe Renault, qui s'est fixé comme objectif de croissance de produire 800 000 véhicules de plus dans le cadre du Renault Contrat 2009. D'ici 2009, la Logan et ses variantes devraient être produites à un million d'exemplaires. Près de 450 000 Logan ont déjà été vendues dans le monde. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Les activités du groupe Renault se répartissent entre sa branche automobile, qui procure plus de 95 % du chiffre d'affaires total, et la branche de financement des ventes. Dans l'automobile, le groupe s'est largement développé à l'international ces dernières années. En se rapprochant du japonais Nissan, Renault est ainsi passé du 10ème au 4ème rang des constructeurs mondiaux. Le groupe a également racheté le roumain Dacia et le coréen Samsung. Le groupe Renault compte plus de 350 sites industriels et commerciaux dans plus de 40 pays, et 131879 collaborateurs.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le volontarisme de Carlos Ghosn, redresseur de Nissan et désormais Président de la Direction Générale de Renault, est apprécié de la communauté financière. - Renault détient 44,4 % de Nissan. L'Alliance entre les deux constructeurs est également un réservoir de synergies et de réductions de coûts. Carlos Ghosn envisage désormais d'élargir ce partenariat à un constructeur américain. Les discussions avec General Motors ont échoué à l'automne 2006. - Le groupe a annoncé le 9 février 2006 le plan Renault Contrat 2009, dont l'ambition est de positionner durablement Renault comme le constructeur automobile généraliste européen le plus rentable. Renault vise une marge opérationnelle de 6% en 2009 et une croissance des ventes de 800 000 véhicules entre 2005 et 2009. - Renault lancera 26 produits d'ici 2009 et l'âge moyen des produits sera ramené de 3,8 ans en 2005 à 2,2 ans en 2009. - Renault propose à ses actionnaires une progression linéaire du dividende, passant de 1,8 euros par action en 2005 à un objectif de 4,5 euros par action en 2009.

Les points faibles de la valeur

- La marge opérationnelle du groupe devrait tomber à 2,5 % du chiffre d'affaires en 2006 avant de se redresser. - La concurrence japonaise et coréenne sur le terrain des petites voitures met la pression sur les marges. - Le groupe, comme ses concurrents, souffre de la hausse du prix des matières premières. - Les coûts associés au passage à la norme anti-pollution " Euro 4 " pèsent également sur la rentabilité des ventes. - Nissan, très présent aux Etats-Unis, est fortement exposé au taux de change du dollar.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Pour suivre Renault, il est bien sûr indispensable de suivre l'évolution du marché automobile. - Les taux d'intérêt jouent aussi leur rôle dans l'évolution des ventes de Renault. Une baisse des taux relance la capacité d'emprunt des ménages, et favorise la consommation. - Dans une activité fortement consommatrice de main d'œuvre, les évolutions sociales doivent être observées avec attention. - Enfin, dans un contexte de guerre des prix, il convient de suivre la politique commerciale des différents constructeurs, notamment en matière de remises.