(AOF) - Le conseil de surveillance d'Areva devrait enclencher la phase finale du projet de la nouvelle usine d'enrichissement d'uranium Georges-Besse II, rapporte "La Tribune". Le coût total de cette usine, estimé à 3 milliards d'euros, devrait être autofinancé par Areva. "La Tribune" précise toutefois que EDF, en qualité de premier client d'Areva, pourrait également participer au financement du projet. Dans le détail, 50% des fonds serviront à financer l'acquisition de la technologie et des centrifugeuses et 50% seront alloués au génie civil. Georges-Besse II sera implanté sur le site du complexe nucléaire du Tricastin dans la Drôme, comme son prédécesseur, Georges-Besse I, lui-même exploité depuis 1979 par Eurodif, filiale de la Cogema au sein d'Areva. Cette dernière fournit, à l'heure actuelle, 58 réacteurs d'EDF et 30% au total des réacteurs en service dans le monde. L'atout de la nouvelle usine, Georges-Besse II, est le recours à un procédé technologique moins coûteux en électricité, celui des centrifugeuses.