Dexia a annoncé hier étudier un désinvestissement de Dexia Banque Privée France, aujourd'hui partie intégrante de Dexia BIL, la branche de services de banque privée et d'autres services bancaires aux particuliers, entreprises patrimoniales et associations.
Cette réflexion se place dans le contexte d'une réflexion plus globale sur le portefeuille d'activités du groupe belgo-français. Dexia envisage ainsi toutes les options stratégiques concernant l'enseigne néerlandaise Artesia et cherche un repreneur pour les assurances Belstar. Depuis le début de l'année, la banque a par ailleurs finalisé plusieurs cessions d'importance secondaire. Sa participation au capital de Créatis a été vendue à Cofidis (groupe 3 Suisses International), son activité de banque privée au Royaume-Uni à Rathbone et une division d'assurance dommages belge, Flexia, à Winterthur.
Mais le produit de ces cessions reste incomparablement inférieur au besoin de financement pour le rachat de la banque turque DenizBank.
Certains analystes avouent leur perplexité quant à la logique de cette acquisition (pour 2,5 milliards d'euros) et à son intérêt en termes de croissance. Cette activité de réseau est certes appelée à se développer en Turquie et son expansion pourrait servir à financer les développements de Dexia dans le financement aux collectivités. Mais la prime consentie pour mettre la main sur le dixième réseau paraît sensiblement élevée.
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