Areva ne s'avoue pas vaincu en Australie ! Après la volte-face du producteur d'uranium Summit, le groupe nucléaire français a fait appel à l'autorité australienne de régulation en matière de fusion-acquisitions ("Takeover Panel").
Selon la presse australienne, Areva a demandé au régulateur d'obliger Summit à tenir une assemblée générale pour se prononcer sur l'accord passé entre les deux groupes le mois dernier. Cet accord prévoyait la possibilité pour Areva de monter jusqu'à 18% du capital de Summit (il en a déjà acquis 10,46% depuis cette date).
Mais la direction de Summit, qui avait fait appel à Areva pour se protéger d'une offre hostile de son rival Paladin Resources, a ensuite changé radicalement d'avis, acceptant l'offre de Paladin et dénonçant l'accord avec le groupe français...
Paladin détient désormais 58% de Summit et a prolongé son offre jusqu'au 11 mai. Areva a demandé au "Takeover panel" de forcer Summit à recommander à Paladin de valider l'accord passé.
Pour Areva, l'enjeu est de taille, car la validation de l'accord lui permettrait d'accéder à une part dans les gisements d'uranium de Summit et de Paladin, en particulier la mine de Valhalla (Queensland), sur laquelle le gouvernement vient de lever son moratoire d'exploitation en vigueur depuis 25 ans.
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