Les dirigeants d'EADS sont restés relativement vagues sur le dividende lors des premiers commentaires formulés en assemblée générale. Rüdiger Grube, le représentant de DaimlerChrysler, a indiqué que la distribution en numéraire sera "substantiellement réduite", ce qui "rompt avec les politiques précédentes". Le conseil pense d'un côté "qu'il est désirable pour les actionnaires d'avoir une croissance continue des dividendes", et de l'autre que "toutefois, les besoins de trésorerie d'EADS priment". Cela explique qu'il ne se soit pas mis d'accord sur une proposition de dividende lors de sa dernière réunion, si bien que la convocation à l'assemblée générale est vierge d'un montant quelconque. Ce sont donc les actionnaires qui se prononceront plus tard lors de la réunion, selon une modalité qui n'a pas encore été précisée. Seule certitude, les votes des actionnaires majoritaires seront neutralisés pour le vote du dividende.
Rüdiger Grube a également expliqué, concernant l'hypothèse d'une augmentation de capital, que le conseil ne veut pas y procéder avant que la direction d'Airbus ne fasse de progrès tangible. Il a précisé que le groupe a le temps de l'étudier, du fait d'un bilan "très robuste".
La parole est alors passée à Thomas Enders, co-président, qui introduit la présentation des comptes 2006 du groupe. Le dirigeant a précisé à ce propos qu'il ne reste qu'une semaine avant la publication des résultats du premier trimestre 2007, mais qu'il faudra s'en tenir aux commentaires sur les chiffres 2006 lors de l'assemblée. Pas de précisions donc sur le début d'année d'EADS, même si le document de présentation de l'assemblée comprend un chapitre réitérant les objectifs 2007 précédemment annoncés.
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