EADS reste sous pression à Paris, où le titre recule de 3,5% à 21,50 euros dans des volumes encore étoffés puisque 0,5% du capital a changé de mains. Après deux séances de rebond, l'action avait marqué le pas hier, terminant sur une consolidation de 0,8% alors que le marché apprenait les départs de Gustav Humbert, le patron d'Airbus, et de Noël Forgeard, le co-président d'EADS.
Les deux hommes ont respectivement été remplacés par Christian Streiff et Louis Gallois, tandis que la continuité des plus hautes sphères du groupe était assurée par Thomas Enders, le co-président allemand d'EADS, qui était resté en retrait au milieu des dernières affaires.
Le groupe d'aéronautique et de défense doit désormais s'atteler à relancer Airbus et à restaurer la confiance des marchés, échaudés par les derniers développements de l'affaire.
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