La Part de Rêve est devenue réalité

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Dans « Portrait d'entreprise », Vincent Bezault, rédacteur en chef de Sicavonline interviewe chaque semaine sur France Bleue 107.1 un chef d'entreprise sur son parcours, sa vision de l'entrepreneuriat, et son projet d'entreprise. Retrouvez les podcasts et les versions écrites des interviews.

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Chaque année, l'Hexagone compte 800.000 naissances portant le nombre d'enfants de 0 à 4 ans à 2,5 millions. Les services de garde d'enfant ont donc un bel avenir devant eux d'autant que seulement 14 % des enfants sont accueillis en crèches, un tiers sont placés chez des assistantes maternelles et donc à peu près la moitié est encore hors circuit, c'est-à-dire surveillée par des proches. Il y a donc encore des places à prendre sur ce marché que les crèches publiques ne peuvent remplir. Le jeune chef d'entreprise et co-fondateur de La Part de Rêve, Ronan Le Boulaire, veut toutefois proposer un service mieux adapté à la vie des parents qui travaillent. Il a donc décidé avec son associé de proposer une offre discriminante. Partant de l'idée que « les crèches qui sont actuellement en place offrent une bonne qualité de services mais avec des amplitudes horaires qui ne correspondent pas toujours aux besoins des parents qui travaillent » le directeur général adjoint de la Part de Rêve a donc choisi d'élargir au maximum le service rendu. Par conséquent, les crèches du réseau La Part du Rêve s'adaptent aux besoins locaux des parents. Si nécessaire, les structures sont ouvertes de 6h00 à 20h00 y compris le samedi et sont installées au plus proche des entreprises. Il est donc indispensable pour mener à bien ces installations que le groupe les intègre « dès la genèse du projet et tout au long de celui-ci » précise Ronan Le Boulaire. Ainsi, cette concertation avec les entreprises, assurant en partie le financement des structures d'accueil, permet aux crèches privées d'afficher les mêmes tarifs que leurs homologues du secteur public pour une qualité de service identique. Privées ou publiques les crèches sont, en effet, soumises à un strict respect des normes et contrôle du personnel. « On est même soumis à des contraintes qui sont souvent plus fortes que dans le secteur public » ajoute le co-fondateur de la Part de Rêve. Pour les entreprises, le retour sur investissement est aussi au rendez-vous tant en termes d'image que de productivité, les salariés sont plus disponibles et plus sereins. Fort de son succès, le réseau La Part de Rêve gère déjà 22 crèches en France dont 6 en région Ile-de-France et ambitionne de détenir d'ici 4 ans un parc de 2.000 berceaux.

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