Après le surcroit de volontarisme dont a fait preuve la BCE la semaine passée, en annonçant une baisse de son principal taux directeur à 0.25%, la future présidente de la Réserve Fédérale américaine a décidé de maintenir les conditions très accommodantes de la politique monétaire de la banque centrale américaine. En effet, à l'occasion de son discours hier au Sénat américain, Janet Yellen a clairement défendu la légitimité du programme de « quantitative easing » mené par la banque centrale U.S. Très préoccupée par le redressement du marché de l'emploi, qui n'a pas encore montré des signes suffisamment convaincants - le chômage est encore à plus de 7% - pour justifier le retrait des mesures non-conventionnelles de rachats d'actifs massifs (la Fed achète à hauteur de 85 milliards de dollars par mois de titres obligataires américains), Janet Yellen a évoqué une reprise économique fragile. D'où la nécessité absolue de « promouvoir une reprise économique robuste » via les injections de liquidités dans le système financier. Avec pour objectif de maintenir les taux longs U.S à un niveau très bas et de diluer mécaniquement la valeur du dollar, un atout pour la compétitivité américaine à l'international. Par ailleurs, la présidente s'est distinguée en lançant un message significatif aux parlementaires américains, signe que la protégée de Barack Obama n'hésite pas à se positionner aussi sur le terrain politique : alléger les coupes budgétaires, qui selon elles sont un frein à la reprise économique lorsqu'elles sont trop imposantes. En cause les coupes automatiques imposées lors de l'épisode du Shutdown. Le temps du fameux resserrement monétaire, si redouté par les investisseurs, n'est donc pas d'actualité. La politique monétaire de la Fed a de bonnes chances de ne pas évoluer avant le printemps 2014. Les investisseurs apprécient ce coup de pouce supplémentaire aux actifs dits risqués, tant en zone euro qu'aux États-Unis ou au Japon. Bien qu'ayant progressé à un rythme très soutenu depuis le 1er janvier, les actions disposent encore d'un potentiel de valorisation. Ce constat est particulièrement vrai pour la zone euro et le Japon, où les marchés sont encore dans une phase de rattrapage par rapport à leurs niveaux antérieurs à 2007. Il existe par conséquent une prime aux valeurs de recovery (financières, automobiles ou utilities). Aux États-Unis en revanche, les points hauts historiques du moment risquent de plafonner le potentiel de surplus haussier dans les semaines à venir. Mais l'année 2013 est d'ores et déjà un excellent cru boursier ! Fabrice Cousté, Directeur Général de CMC Markets France Ce commentaire présente un caractère purement informatif et ne constitue ni un conseil en investissement, ni une recommandation d'achat ou de vente d'instruments financiers.
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